Nez cassé, hématomes et griffures : un homme condamné pour violences conjugales à Alençon

Le tribunal d’Alençon a condamné, jeudi 11 janvier 2024, un homme de 40 ans à 6 mois de prison avec sursis. Le prévenu aurait frappé sa femme en présence de leurs trois enfants.

Le tribunal d'Alençon (Orne) a condamné un homme de 39 ans qui avait menacé de mort le maire de sa commune.
Le tribunal d’Alençon (Orne) a condamné un homme pour violences conjugales, jeudi 11 janvier 2024. ©L’Orne Hebdo
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Un homme d’origine azerbaïdjanaise a été jugé au tribunal d’Alençon (Orne), jeudi 11 janvier 2024. La présidente d’audience l’a condamné pour violences conjugales à 6 mois avec sursis probatoire.

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Un couple aux relations toxiques

Les premiers faits remontent à octobre 2021. Il aurait cassé le nez de sa compagne, lui provoquant 3 jours d’ITT. D’après le quadragénaire, sa compagne se serait fait cela toute seule en tombant. De plus, il a renié les autres faits, remontant cette fois-ci à jeudi 14 septembre 2023.

Les relations conjugales seraient toxiques depuis plusieurs années puisqu’un divorce a été évoqué au sein du couple.

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Des violences depuis 15 ans selon la victime

D’après les propos recueillis par la victime, cette dernière subirait également des violences physiques et morales depuis une quinzaine d’années.

Des faits confirmés par les trois enfants entendus dans cette affaire.

Selon l’un de vos enfants, vous êtes gentils avec eux, mais pas avec leur mère. Ils disent vous avoir déjà vu la pousser et la frapper à la tête.

Eugénie Lallart, présidente d’audience

En guise de réponse, le réfugié politique a évoqué une éventuelle peur ressentie par la fratrie envers leur mère. Il l’a justifiée en affirmant l’existence de violences physiques récurrentes de la conjointe à leur encontre.

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« Bingo des clichés de violences conjugales »

Toujours selon, l’Azerbaïdjanais, sa femme crierait constamment dans le foyer et aurait consulté pour des problèmes psychiatriques depuis les années 2009-2010.

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La procureure a, de son côté, qualifié cette affaire de « bingo des clichés de violences conjugales » en mentionnant le côté hystérique prêtée à la victime et la prétendue irresponsabilité du prévenu.

C’est pourquoi Amandine Bogaert a requis 6 mois d’emprisonnement avec sursis. Une peine appelée par la juge. En plus, le prévenu doit obligatoirement suivre une obligation de soins, ne plus approcher la victime et son domicile, participer à un stage sur les violences conjugales et indemniser sa conjointe à hauteur de 1 050 € de dommages et intérêts.

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