Les accès de la centrale nucléaire de Golfech bloqués par les agriculteurs

A hauteur de Carbonne sur l'A64, à 45 km de Toulouse, un feu a pris pour une raison inconnue dans un tas de bottes de paille, disposé sur la chaussée pour bloquer la circulation, a constaté cette journaliste.

La rédaction (avec AFP) Publié le 22/01/2024 à 09:15, mis à jour le 22/01/2024 à 09:31
A Golfech, "les agriculteurs bloquent les différents accès à la centrale nucléaire", a indiqué la gendarmerie du Tarn-et-Garonne. Photo AFP

Les accès à la centrale de Golfech, dans le Tarn-et-Garonne, sont bloqués lundi par des agriculteurs, selon la gendarmerie, tandis que l'autoroute A64 est toujours coupée en Haute-Garonne, selon une photographe de l'AFP sur place.

A hauteur de Carbonne sur l'A64, à 45 km de Toulouse, un feu a pris pour une raison inconnue dans un tas de bottes de paille, disposé sur la chaussée pour bloquer la circulation, a constaté cette journaliste.

L'autoroute reste toutefois coupée à cet endroit pour la cinquième journée consécutive, des manifestants ayant installé un campement de fortune depuis jeudi soir sur cette voie reliant Toulouse à Bayonne.

Des actions prévues toute cette semaine

A Golfech, "les agriculteurs bloquent les différents accès à la centrale nucléaire", a indiqué à l'AFP la gendarmerie du Tarn-et-Garonne, précisant que la préfecture devait tenir un point presse dans la matinée.

Une autre action était également annoncée dans l'ouest de l'Occitanie, des agriculteurs devant "se rassembler vers 10 h à hauteur du péage de Perpignan-sud", selon la gendarmerie des Pyrénées-Orientales.

Les agriculteurs protestent notamment contre la hausse des coûts, des normes jugées excessives et un manque de considération, autant de facteurs qui, selon eux, pénalisent leur activité.

Arnaud Rousseau, le président du premier syndicat agricole français, la FNSEA, a prévenu ce lundi 22 janvier sur France Inter le lancement dans toute la France d'actions d'agriculteurs, qui appellent le gouvernement à entendre leur "ras-le-bol" et leur "colère".

"Je peux vous dire que dès aujourd'hui et toute la semaine et aussi longtemps qu'il sera nécessaire, un certain nombre d'actions vont être menées", a-t-il déclaré.

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