Gabriel Attal devient la personnalité politique préférée des Français, selon Odoxa-Mascaret

L’état de grâce ! Rappelant l’écho reçu par le jeune et ambitieux Emmanuel Macron à son entrée à l’Élysée en 2017, Gabriel Attal profite à plein de son arrivée à Matignon. Avec 48 % des Français estimant qu’il est un bon « Premier ministre », sa popularité explose les compteurs et supplante de 19 points celle de sa prédécesseure Élisabeth Borne.

Plus encore, le benjamin du gouvernement culmine à 16 points au-dessus de la cote du chef de l’État. C’est une première sous la Ve République, note Odoxa, dans son baromètre politique de janvier. Mais la « loco » Attal ne profite pas à celui qui l’a choisi : 67 % des Français continuent de penser qu’Emmanuel Macron est un mauvais président.

Perçu comme « dynamique », « sympathique » et « compétent » par les sondés, Gabriel Attal se paie le luxe de détrôner Édouard Philippe au palmarès des personnalités politiques préférées des Français. Le duel à distance avec Jordan Bardella est aussi largement gagné. Le président du RN reste à onze points derrière, en quatrième position du palmarès.

Une précision néanmoins : l’enquête, réalisée les 23 et 24 janvier, ne tient pas compte de la séquence d’annonces en faveur des agriculteurs. Il s’agira donc d’observer si cette cote ne souffre pas de leur colère persistante ainsi que d’une inflammation à d’autres secteurs.

Plusieurs ministres rejetés

Si tout va bien pour Gabriel Attal, pour le moment, il en va tout autrement pour les deux ministres les plus médiatisées de son gouvernement : Amélie Oudéa-Castéra et Rachida Dati se hissent, elles, directement, sur les premières places du palmarès… du rejet (6e et 7e).

Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, subit lui aussi les foudres de l’opinion. Toujours peu connu (55 % de Français ne le connaissent pas assez pour se prononcer à son sujet), il pâtit du mouvement de protestation des agriculteurs : avec seulement 10 % de cote d’adhésion il arrive dernier de notre palmarès élargi des personnalités politiques tout en suscitant 34 % de rejet.