Cette décision sans précédent a suscité un tollé au Sénégal, pays considéré comme « un îlot démocratique » sur le continent africain. L’opposition avait appelé à manifester dans la capitale sénégalaise, Dakar, dimanche 4 janvier, et à maintenir la campagne électorale comme prévu. Des hommes et des femmes de tous âges ont convergé en début d’après-midi vers un rond-point sur l’un des axes routiers principaux de la capitale, à l’appel de plusieurs candidats.
Les gendarmes, déployés en nombre, ont déclenché un tir nourri de gaz lacrymogènes pour les disperser. Puis ils se sont enfoncés à pied ou en pick-up dans les quartiers adjacents à la poursuite des manifestants en fuite. Ils ont alors essuyé de nombreux jets de pierres.
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