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Le Vatican s’oppose à l’inscription de l’IVG dans la Constitution française

Les gens se rassemblent sur la place Saint-Pierre alors que le pape François dirige la prière de l'Angélus depuis sa fenêtre au Vatican, le 28 janvier 2024.
Les gens se rassemblent sur la place Saint-Pierre alors que le pape François dirige la prière de l'Angélus depuis sa fenêtre au Vatican, le 28 janvier 2024. VATICAN MEDIA / REUTERS

Le Vatican s'est opposé mercredi 7 février, via son média officiel, à l'inscription dans la Constitution française de la «liberté garantie» pour les femmes d'avoir recours à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), qui doit être débattue au Sénat. «Comment est-il possible de juxtaposer dans la charte fondamentale d'un État le droit qui protège la personne et celui qui sanctionne sa mort?», écrit Massimiliano Menichetti, responsable des titres Radio Vatican et Vatican News.

Si le Saint-Siège n'a pas officiellement commenté le processus en cours en France, cet article a valeur de prise de position officieuse du Vatican alors que l'Église catholique est fermement opposée à l'avortement. Fin janvier, l'Assemblée nationale française a adopté à une écrasante majorité cette réforme constitutionnelle avant son arrivée le 28 février au Sénat, où la formulation choisie suscite beaucoup plus de réticences.

«Régression de l’individu»

Néanmoins, selon les sondages, huit Français sur dix soutiennent la promesse du président Emmanuel Macron. Lors de sa visite à Marseille en septembre, le pape François avait déploré le sort des «enfants à naître, rejetés au nom d'un faux droit au progrès, qui est au contraire une régression de l'individu».

«C'est un message fort d'espoir, de lumière et d'engagement que François a délivré en France. Pourtant, fin janvier, l'Assemblée nationale à Paris a approuvé l'inscription du droit à l'avortement dans la Constitution», regrette Vatican News. Reprenant les mots du pape, le média dénonce «le drame du rejet de la vie humaine qui prend différentes formes, de la vie rejetée des migrants à celle des enfants à naître». En octobre, la Conférence des évêques de France (CEF) avait martelé son «inquiétude à l'idée que la liberté d'avorter puisse être inscrite dans la Constitution».

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72 commentaires
  • 0ltariev

    le

    Que le Vatican gère l'Etat à l'intérieur de ses frontières !

  • Treppix

    le

    L’église n’a pas à s’immiscer dans les affaires de la république française qui ne la concernent pas. Elle ferait mieux de s’occuper de la pédophilie chez les curés italiens, puisque en Italie c’est tabou !

  • bramante

    le

    comment la macronie peut-elle "en même temps" déplorer la chute de fertilité et prétendre à un droit universel à l'avortement ?

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