Edwy Plenel, cofondateur de Mediapart, annonce sur France Inter qu'il passera la main "le 14 mars"

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Edwy Plenel, cofondateur de Mediapart, annonce sur France Inter qu'il passera la main "le 14 mars"

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Edwy Plenel, en octobre dernier lors du Festival du Livre de Mouans-Sartoux
Edwy Plenel, en octobre dernier lors du Festival du Livre de Mouans-Sartoux
© AFP - Eric Dervaux / Hans Lucas

Le journaliste Edwy Plenel a annoncé dans l'émission "Affaires sensibles" son intention de quitter la présidence de Mediapart à la mi-mars. Il restera toutefois journaliste pour le site, et continuera d'y écrire.

Edwy Plenel s'apprête à passer la main : le journaliste, cofondateur du site d'information en ligne Mediapart, a annoncé  ce lundi dans l'émission "Affaires Sensibles", sur France Inter, qu'il allait quitter la direction du site "le 14 mars" prochain. L'ancien directeur de la rédaction du "Monde", l'un des artisans dès 2007 du désormais célèbre site d'actualité et d'investigation basé sur le modèle de l'abonnement payant, en est aussi à l'heure actuelle le président.

"C'est normal : c'est un passage de témoin en bon ordre", explique Edwy Plenel. "L'équipe de Mediapart a entre 25 et 45 ans, j'en ai 71, il est normal que ça vive indépendamment de nous", ajoute-t-il. Ce départ n'est pas une surprise : dès 2017, Edwy Plenel avait annoncé qu'il comptait se retirer de la présidence du site "avant ses 70 ans", et avant l'élection présidentielle de 2022. Il l'aura finalement fait un peu plus tard, et près de 16 ans jour pour jour après qu'il en soit devenu directeur de la publication, le 16 mars 2008.

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Il continuera à écrire et enquêter pour Mediapart

Toutefois, le journaliste d'investigation assure qu'il continuera à écrire sur le site : "Je continuerai à être présent par ma plume, mais je ne serai plus le responsable juridique, le patron de l'entreprise". Même en tant que directeur du média, Edwy Plenel avait continué à écrire des articles, des tribunes et des livres.

"Vous connaîtrez le nom de mon, ou de ma successeure à la mi-mars", a-t-il simplement ajouté, se refusant à lever le voile sur le nom de la personne qui prendra le relais. Avec plus de 200 000 abonnés, le site est à l'origine de nombreuses révélations, et les critiques qui le visent sont encore souvent associées à la personnalité de son directeur.

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