Emmanuel Macron favorable à une entrée au Panthéon de Robert Badinter

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Emmanuel Macron favorable à une entrée au Panthéon de Robert Badinter

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Robert Badinter est décédé le 9 février 2024 à 95 ans.
Robert Badinter est décédé le 9 février 2024 à 95 ans.
© AFP - JOEL SAGET

Info France Inter - L'Élysée vient de présenter à la famille de Robert Badinter les différentes modalités d'une entrée au Panthéon de l'ancien ministre de la Justice décédé le 9 février à 95 ans.

"Robert Badinter n'était pas contre l'idée d'une entrée au Panthéon". Voilà ce qu'a déclaré la famille de  l'ancien Garde des Sceaux à un conseiller de l'Élysée. Celui-ci a présenté les trois manières pour une personnalité d'inscrire son nom au Panthéon : une plaque comme pour Aimée Césaire en 2011, un cénotaphe (un cercueil ne contenant pas le corps) comme pour Joséphine Baker en 2021, ou une inhumation, telle Simone Veil et son mari en 2018 ou la semaine prochaine Missak et Melinée Manouchian.

Une décision qui revient aussi à la famille

"C'est, comme toujours, un choix qui appartient à la famille et uniquement à la famille, précise l'entourage d'Emmanuel Macron. Le temps leur appartient également." Aucune échéance n'a été évoquée. La dépouille de Robert Badinter doit être inhumée cette semaine, dans l'intimité, au cimetière de Bagneux.

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De son vivant, l'ancien ministre de François Mitterrand a refusé toute décoration, que ce soit l'Ordre national du mérite ou la Légion d'honneur. "Sa famille tient à une grande sobriété", glisse un conseiller. Emmanuel Macron échangera mercredi 14 février avec Élisabeth Badinter, ses enfants et petits-enfants à l'issue de l'hommage national au ministère de la Justice, place Vendôme, à Paris.

Hommages de la classe politique

Le Sénat et l'Assemblée nationale ont déjà rendu hommage, le 13 février, à l'ancien ministre de la Justice. Une minute de silence a été respectée dans l'hémicycle où était projeté une photo de l'ancien président du Conseil constitutionnel, père de l'abolition de la peine de mort. L'ensemble des groupes ont applaudi, quelques députés RN s'en abstenant. La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a salué dans son discours introductif la mémoire d'un "grand républicain", souhaitant qu'il puisse rejoindre Victor Hugo ou Jean Jaurès au Panthéon, "temple des grands hommes".

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