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Seine-et-Marne : la femme d’un policier reconnue et frappée, 4 jeunes Bosniennes interpellées

À la suite de cette agression, la trentenaire a été légèrement blessée tandis que les 4 jeunes Bosniennes ont été interpellées. [DENIS CHARLET / AFP]

Ce mardi 13 février, l’épouse d’un policier, âgée de 33 ans, a été agressée dans une station sur la ligne A du RER, en Seine-et-Marne, après avoir été reconnue par 4 jeunes Bosniennes. Les suspectes ont été interpellées et une comparution immédiate est prévue ce vendredi.

Les faits se sont déroulés ce mardi 13 février vers 17h. En Seine-et-Marne, une trentenaire, épouse d’un policier, a été prise à partie par 4 jeunes Bosniennes âgées de 17 à 21 ans dans une station sur le RER A, a appris CNEWS de sources concordantes.

La victime avait déjà croisé ses agresseuses auparavant à Paris, lorsqu'elle était avec son compagnon, qui travaille en civil à la BRF. Le mari de la victime a confirmé avoir déjà arrêté le quatuor pour des vols à la tir, révélant qu'elles l'avaient déjà menacé un jour, en lui décrivant physiquement sa conjointe, a appris CNEWS.

«On sait que tu es femme de policier»

La bande de jeunes filles ont alors mis leur menaces à execution. Alors que la victime était montée dans le RER et cherchait à s'asseoir, elle a été violemment poussée par une des filles qui lui a dit «Toi, on sait que tu es femme de policier. Va sucer des bites des policiers». La trentenaire a essayé de prendre ses agresseuses en photo, mais celles-ci l'ont coincé et l'ont frappé. 

À la suite de cette agression, la mère de famille a été blessée et s'est vue délivrée une interruption totale de travail de 2 jours, pour des écchymoses au bras et aux épaules.

Les mises en cause ont été interpellées par des policiers à Serris, au cours du Danube. Toutes quatres disent être membres de la même familles et être nées à Sarajevo en 2006, en 2007, et 2003 pour d'eux d'entre elles.

Les majeures du groupe doivent être présentée à un juge des libertés et de la détention, en vue de leur placement en détention provisoire en attendant leur comparution immédiate ce vendredi 16 février à 13h15, a déclaré le procureur de la République Jean-Baptiste Bladier.

Les agresseuses mineures doivent être présentée au juge des enfants, en vue de leur comparution devant le tribunal pour enfants et de leur placement sous contrôle judiciaire, a-t-il précisé.

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