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Des chiens, des chats et des canaris dans les Ehpad : le gouvernement donne un «oui» de principe aux résidents

Le gouvernement s’est dit favorable à l’instauration d’un droit des résidents d’Ehpad à être accompagnés de leur animal de compagnie, comme le suggère une disposition de la proposition de loi «bien vieillir» qui sera de nouveau débattue par les parlementaires mi-mars.
Par afp
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«Je suis favorable (...) à ouvrir la possibilité dans la loi d’accueillir les animaux de compagnie en Ehpad», a indiqué sur X (ex-Twitter) la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités Catherine Vautrin. Elle a invité les parlementaires «à se saisir de cet enjeu de société en vue d’humaniser davantage nos Ehpad» lors de leurs prochains débats sur la proposition de loi.

A l’heure actuelle, les Ehpad sont libres d’accepter ou de refuser les animaux de compagnie. Un amendement du député LR Philippe Juvin, inscrit dans cette proposition de loi, propose de créer un droit pour les personnes âgées d’emménager en établissement avec leur compagnon à quatre pattes. Le texte va être discuté en commission mixte paritaire (CMP), en petit comité, le 12 mars à l’Assemblée nationale. Si cette étape est concluante, un vote sur la proposition de loi aura lieu à l’Assemblée le 19 mars, puis au Sénat le 27 mars.

Pour une application au printemps ?

La séparation entre les personnes âgées qui entrent en Ehpad et leur animal de compagnie «est un crève-coeur», d’autant que «quand elles quittent leur habitation, elles perdent leurs repères», a souligné vendredi sur France 2, la ministre déléguée chargée des Personnes âgées Fadila Khattabi, qui dit soutenir la mesure qui serait une «très belle avancée».

Toutefois, «il va falloir être réaliste», on ne pourra pas emménager en Ehpad avec «un animal comme un boa», a-t-elle averti. Ce sont plutôt «les chiens, les chats, le poisson rouge, le petit canari» qui seront les bienvenus dans les 7 500 Ehpad en France, publics, privés ou associatifs. Ces modalités pratiques pourraient être définies par décret, après consultation des acteurs du secteur, a précisé à l’AFP une source proche du dossier. Si les parlementaires approuvent la disposition, «je veillerai à ce que ce soit très vite appliqué», a assuré Fadila Khattabi. Soit normalement au printemps.

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