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C'est une sensation de solitude qui s'est vite muée en sentiment d'impuissance. Dans la foulée du 7 octobre, alors qu'affluent de toutes parts les preuves sur les viols et les sévices sexuels dont ont été victimes de nombreuses femmes et jeunes filles en Israël, les principaux médias belges francophones – RTL, RTBF, Le Soir, La Libre – restent silencieux.
Pas un mot sur le corps dénudé de Shani Louk jeté dans un pick-up et exhibé à Gaza devant des hommes en liesse, scène filmée par le Hamas lui-même, pas un mot, non plus, sur les images montrant la jeune Naama Levy sortie brutalement d'un coffre, chevilles lacérées et pantalon ensanglanté à l'entrejambe. Des images pourtant disponibles sur les réseaux sociaux dès le 7 octobre au matin. D'autres preuves de ces violences sexuelles, qu'un...
Quand on demandait à Pierre Mauroy ce qu’il avait appris lors de son passage à Matignon de 81 à 84, il répondait : « ne jamais lire le Canard Enchaîné. Il est rempli par des dénonciations anonymes que le journal ne vérifie jamais ».
Avouez que les media non occidentaux en parlent très peu. Dans les pays du Golfe, du Maghreb et du Machrek, pas une ligne.
Vu le taux de réactivité de nos medias intra-muros ici, tout comme nos zélites politiques, je ne peux que constater que nous emboitons le pas à la Belgique de très très près.