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Publié le 12 mars 2024 à 07h15
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Le Premier ministre haïtien Ariel Henry a accepté de quitter ses fonctions, a annoncé le président de la Communauté des Caraïbes (Caricom), lors d’une conférence de presse organisée à l’issue d’une réunion en Jamaïque consacrée à la crise en Haïti.
Mohamed Irfaan Ali, président du Guyana et de la Caricom, s’est dit "heureux" d’annoncer "un accord de gouvernance transitoire ouvrant la voie à une transition pacifique du pouvoir, à la continuité de la gouvernance, à un plan d’action à court terme en matière de sécurité et à des élections libres et équitables".
Sans président ni parlement depuis l’assassinat du dernier chef d’État, Jovenel Moïse en 2021, Haïti n’a connu aucune élection depuis 2016. Ariel Henry, nommé par Jovenel Moïse, aurait dû quitter ses fonctions début février. Début mars, il a signé un accord à Nairobi pour permettre l’envoi de policiers kényans en Haïti et cherchait depuis à regagner son pays.
Les gangs ont profité de son absence pour s’en prendre à des sites stratégiques comme le palais présidentiel, des commissariats et des prisons. Dans la capitale, théâtre d’affrontements violents entre policiers et bandes armées, la situation est devenue si chaotique que les autorités haïtiennes ont décrété il y a une semaine l’état d’urgence, assorti d’un couvre-feu nocturne, dans le département de l’Ouest, qui comprend Port-au-Prince. Ce couvre-feu a été prolongé jusqu’à jeudi 14 mars, selon un communiqué des autorités.
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Avec AFP
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