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Retour en grâce de la fac sur le portail Admission post-bac

La quasi-gratuité des études à l'université n'est sans doute pas pour rien dans ce regain de faveur. En 2015, Admission post-bac intégrera pour chaque ­formation une ­information sur les débouchés.

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L'université regagne les faveurs des lycéens dans les vœux de la prochaine rentrée

Par Stéphane Dupont

Publié le 3 mai 2014 à 17:39

L’université retrouverait-elle les faveurs des lycéens ? Près d’un jeune sur deux (47 %) ayant formulé au moins un vœu d’inscription dans l’enseignement supérieur sur le portail Admission post-bac (APB) a demandé cette année en premier choix l’université, selon les chiffres officiels communiqués vendredi. C’est 5,6 points de plus que l’an dernier et 13 points de plus qu’en 2012, se félicite la secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, qui vise à terme un taux de 63 %. Celui-ci correspondant à la proportion de lycéens entrant in fine à la fac après le bac.

« L’image de l’université s’améliore », assure aux « Echos » la ministre, qui met en avant les efforts de communication effectués, notamment sur les débouchés des masters, une formation offrant un « taux d’insertion professionnel de 91 % » et la « simplification de l’offre » de formations. Le nombre d’intitulés de licences générales a été ramené de 1.800 à 200 environ à la rentrée prochaine. De quoi tarir, selon elle, le marché des coachs privés conseillant parents et jeunes.

Le retour en grâce de l’université dans APB a aussi des raisons moins avouables : les étudiants en première année souhaitant se réorienter ont eu accès au portail pour la première fois cette année et la quasi-gratuité des études à la fac joue un rôle important en période de crise.

Proximité accrue avec l'entreprise  ?

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Histoire de rendre l’université plus attractive mais aussi de décourager les inscriptions dans certaines disciplines peu porteuses sur le marché du travail (sociologie, psychologie, sports...), APB intégrera l’an prochain pour chaque formation soit le taux de poursuite des études (licences), soit le taux d’insertion professionnelle (filières courtes de type IUT), a décidé Geneviève Fioraso. Au risque de se voir reprocher dans certains milieux universitaires, déjà en guerre contre elle, sa proximité avec les entreprises et sa vision « utilitariste » de l’enseignement supérieur.

Stéphane Dupont

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