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Essonne : un policier déjà condamné pour viols prend la fuite pendant sa garde à vue pour violences conjugales

L’homme avait été condamné à dix ans de réclusion criminelle pour des viols, agressions sexuelles et violences à l’encontre de trois compagnes. Il avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire dans l’attente de son nouveau procès.

Le Monde avec AFP

Publié le 12 mars 2024 à 20h21, modifié le 12 mars 2024 à 20h35

Temps de Lecture 1 min.

Un policier lors d’une patrouille dans une zone de sécurité prioritaire à Sarcelles, en banlieue parisienne, en 2014.

Un fonctionnaire de police de 45 ans, condamné en première instance par la cour d’assises de l’Essonne pour viols, a pris la fuite après une garde à vue pour violences conjugales, a appris l’Agence France-Presse (AFP), mardi 12 mars, auprès du parquet d’Evry. Le policier avait été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte après une plainte pour violences déposée par sa compagne le 5 mars, a détaillé la même source, confirmant une information de Politis.

Vendredi matin, le mis en cause avait été transporté à l’hôpital et sa garde à vue avait été levée car « incompatible » avec son état de santé, a encore précisé le parquet. « Deux ou trois heures plus tard, il a prétexté vouloir aller aux toilettes et a pris la fuite », poursuit cette source. Le parquet a alors ouvert une information judiciaire pour violences par conjoint entraînant une incapacité de moins de huit jours et délivré un mandat d’arrêt. A ce stade, il n’a pas été retrouvé.

Dans sa plainte du 5 mars, sa compagne « évoque des violences conjugales qui auraient eu lieu dans la nuit du 3 au 4 mars » et pour lesquelles elle s’est vu délivrer deux jours d’incapacité totale de travail (ITT), a encore précisé le parquet. Le fonctionnaire se trouvait, par ailleurs, sous contrôle judiciaire avant d’être interpellé pour ces faits, dans l’attente de son procès en appel après une première condamnation par la cour d’assises de l’Essonne.

Déjà condamné pour viols et remis en liberté sous contrôle judiciaire

Le 12 septembre, il avait été condamné à dix ans de réclusion criminelle pour des viols, agressions sexuelles et violences à l’encontre de trois compagnes, commis selon les victimes entre 2008 et 2014.

Les ex-compagnes du policier affirment qu’il utilisait un couteau ou son arme de fonction pour les intimider, rapporte l’hebdomadaire Politis. Placé en détention à l’issue de son premier procès, il avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire le 10 novembre. Selon nos confrères, les victimes déplorent aussi le fait que le policier ne soit pas obligé de porter un bracelet d’éloignement en attendant le prochain procès, qui devait être planifié dans un délai de deux ans.

Le Monde avec AFP

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