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Les trois quarts des aliments transformés, même salés, contiennent au moins un type de sucre

Depuis 2008, le nombre d'ingrédients sucrants différents a baissé dans les produits vendus en France, selon une étude de l'Anses parue ce mardi. Mais les recettes ne sont pas forcément moins sucrées : 77% des aliments transformés contiennent au moins un ingrédient sucrant. On vous explique.

Les trois quarts des aliments transformés, même salés, contiennent au moins un ingrédient sucrant. Les trois quarts des aliments transformés, même salés, contiennent au moins un ingrédient sucrant.
Les trois quarts des aliments transformés, même salés, contiennent au moins un ingrédient sucrant. © Getty - RealPeopleGroup

Moins de types de sucres et d'édulcorants dans nos assiettes ? Depuis les années 2010, les ingrédients sucrants, comme le saccharose et l'aspartame, sont moins nombreux dans les aliments transformés vendus en France, indique une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) ce mardi 19 mars. Dans son rapport, l'autorité sanitaire constate "une baisse de l'utilisation des ingrédients sucrants au cours des dix dernières années, notamment les sirops de sucre et les édulcorants".

De 2008 à 2020, l'agence a passé au peigne fin la composition de plus de 50.000 aliments transformés, sucrés et salés. Des pizzas, des plats cuisinés ou encore des céréales qui contiennent généralement du sucre. L'Anses a évalué la fréquence à laquelle on retrouvait des ingrédients sucrants dans leurs recettes.

77 % des aliments comportent un ingrédient sucrant

L'agence conclut qu'en 2020, 77 % des aliments transformés, y compris au rayon salé, comportaient encore au moins un ingrédient sucrant, mais qu'il y en avait moins de différents types que les années précédentes. "Cette tendance est en partie liée à des reformulations de produits par les industriels (...). Les sirops de sucres ou les édulcorants de synthèse sont nettement moins utilisés", détaille l'Anses.

L'autorité sanitaire prend toutefois des pincettes et prévient qu'il ne faut pas en conclure à une baisse générale de la teneur en sucre des aliments. L'étude examine seulement la nature et la fréquence des ingrédients utilisés, pas les quantités utilisées, "rarement indiquées sur les emballages".

Des quantités de sucre rarement indiquées

Par exemple, par le passé, une pizza vendue en grande-surface pouvait contenir du sucre blanc et des édulcorants. Aujourd'hui, la recette a pu être modifiée et la pizza ne contient plus que du sucre blanc. Il ne reste donc qu'un ingrédient sucrant mais sa quantité n'est pas forcément moins élevée.

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