La discussion, passionnante, de ce matin, s’est achevée sur une note positive. Bien que les problèmes sont impressionnants de par leur ampleur et leur complexité, ils ne sont pas pour autant insurmontables. Pour l’économiste, ils en ont l’air (insurmontables) "quand on les prend dans leur globalité". Il faut donc les "saucissonner" et "s’y attacher tranche par tranche". "Là, on se rend compte qu’on peut trouver des solutions" explique la présidente de l’Ecole d’économie de Paris. D’énormes progrès contre la pauvreté dans le monde ont ainsi été faits durant les trente années qui ont précédé la crise sanitaire (qualité de vie, mortalité infantile, éducation). "Il y a trente ans, on n’aurait pas pensé que c’était possible de faire autant de progrès avec une telle rapidité. Ces progrès ont eu lieu grâce à un travail en profondeur des gouvernements des pays les plus pauvres, un sens de l’initiative et de meilleures connaissances des problèmes".
On se rend compte qu’on peut trouver des solutions
En matière climatique, l’innovation et les informations sur les différents problèmes sont également de plus en plus connues et étudiées, ce qui améliore déjà la qualité et la quantité des actions entreprises. L’espoir est donc toujours de mise pour notre invitée, bien décidée à ne pas baisser les bras.