grand âgeUne nouvelle loi assure le droit de visite en Ehpad et en soins palliatifs

Droit de visite en soins palliatifs, chiens et chats en Ehpad… Les principales mesures de la loi « bien vieillir »

grand âgeLes députés ont voté mardi un ensemble de mesures pour répondre au vieillissement de la population
Une nouvelle loi votée mardi assure un droit de visite en Ehpad et en soins palliatifs, même en cas de crise sanitaire.
Une nouvelle loi votée mardi assure un droit de visite en Ehpad et en soins palliatifs, même en cas de crise sanitaire. - Matthieu RONDEL / AFP / AFP
Mathilde Cousin

M.Co. avec AFP

La mesure était attendue par de nombreuses familles après les restrictions instaurées pendant la crise du Covid-19. Les députés ont adopté mardi la loi « bien vieillir », qui garantit notamment un droit de visite aux proches pour les personnes résidant en Ehpad ou se trouvant en soins palliatifs, même en cas de crise sanitaire.

Les élus ont également voté la possibilité pour les pensionnaires d’Ehpad de résider avec leur animal de compagnie. Toutefois, cet avantage comportera des limites : « Nous ouvrons cette possibilité mais sous des conditions fixées par décret, comme sur la taille des animaux », a expliqué la rapporteure à l’Assemblée Annie Vidal, assurant également qu’il faudrait que le résident « soit en capacité de gérer l’animal ».

Le texte prévoit la création d’un service départemental de l’autonomie, un « guichet unique pour décloisonner » les politiques en faveur des personnes âgées et en situation de handicap, et instaure une instance départementale de signalement des cas de maltraitance.

Concernant les hébergements en Ehpad, les établissements habilités à l’aide sociale « bénéficieront d’une souplesse encadrée dans la fixation de leurs tarifs », écrit le Sénat. Enfin, la loi crée une carte professionnelle pour faciliter la reconnaissance du travail des intervenants à domicile.

Le texte adopté mardi par l’Assemblée, un compromis trouvé en commission entre députés et sénateurs, a soulevé des critiques de l’opposition.

Au cours des débats mardi, le député PS Jérôme Guedj a dénoncé le « mépris » du gouvernement pour le Parlement, et l’absence de « continuité de la parole » du pouvoir exécutif. « Ce n’est pas de chiens et de chats dont on a besoin dans les Ehpad, c’est d’infirmiers et d’infirmières », a-t-il lancé sans cacher sa « colère ».

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