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En brefPollutions

Seuls 7 pays dans le monde respectent les normes de qualité de l’air

La qualité de l'air est inférieure aux recommandations de l'OMS dans 92% des pays territoires étudiés.

Seuls sept pays dans le monde ont respecté les normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière de qualité de l’air en 2023, selon le rapport annuel publié mardi 19 mars par l’entreprise suisse IQAir, spécialisée dans la protection contre les polluants atmosphériques. L’Australie, l’Estonie, la Finlande, Grenade, l’Islande, Maurice et la Nouvelle-Zélande sont ainsi les rares pays où l’air présente une concentration en particules fines (PM2,5) inférieure à 5 µg/m³ en moyenne annuelle.

À l’autre extrémité du classement, le Bangladesh (79,9 µg/m³), le Pakistan (73,7 µg/m³), l’Inde (54,4 µg/m³), le Tadjikistan (49,0 µg/m³) et le Burkina Faso (46,6 µg/m³) sont les pays les plus pollués de la planète. Ce sont au total 124 des 134 pays et régions évalués (soit 92 %) qui dépassent allègrement les prescriptions onusiennes. Dans ces zones, les populations les plus vulnérables sont exposées de manière « disproportionnée », alerte IQAir.

La France s’améliore

La France est loin de faire partie des meilleurs élèves, bien que la qualité de l’air s’y soit améliorée depuis 2018, passant de 13,2 à 9,5 μg/m³. L’écrasante majorité des plus de 350 stations évaluées dépassent les recommandations de l’OMS. Les concentrations les plus fortes en particules fines ont été relevées en région parisienne, dans la vallée du Rhône et sur la côte méditerranéenne.

Lire aussi : Particules fines : la France bloque une mesure antipollution en Europe

La pollution atmosphérique est responsable d’environ 7 millions de décès prématurés dans le monde chaque année, selon l’OMS. L’exposition aux particules fines provoque ou aggrave de multiples problèmes de santé tels que l’asthme, le cancer, les accidents vasculaires cérébraux et les maladies pulmonaires. À des niveaux élevés, elle peut nuire au développement cognitif des enfants, entraîner des troubles mentaux et compliquer des maladies existantes, dont le diabète.

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