Une adolescente de 12 ans violemment frappée à la sortie de son collège à Toulouse, la scène filmée et diffusée sur les réseaux sociaux

  • La scène a été diffusée sur les réseaux sociaux.
    La scène a été diffusée sur les réseaux sociaux. DDM - DDM SEBASTIEN LAPEYRERE
Publié le

l'essentiel Mercredi 13 mars, une adolescente de 12 ans est tombée dans un guet-apens à Toulouse. Deux jeunes filles de 15 ans l’ont frappée sous l’œil d’une caméra à sa sortie du collège. L’agression a été diffusée sur les réseaux sociaux.

Violente à double titre, la pratique se répand depuis de nombreuses années au rythme du développement des réseaux sociaux. Mercredi 13 mars, à Toulouse, une collégienne âgée de 12 ans a ainsi été victime d'"happy slapping".

Ce "jeu" consiste à exercer des violences sur une personne, à filmer la scène et à la diffuser sur internet pour humilier la victime. Ce mercredi-là, à la sortie des cours, l’adolescente est ainsi tombée dans un guet-apens devant son établissement scolaire du nord de Toulouse.

Cheveux tirés

Deux jeunes filles l’attendaient. Elles se sont mises à la frapper et lui ont tiré les cheveux. La scène a été filmée par un garçon puis les images de l’agression ont été postées sur les réseaux sociaux. La victime a déposé plainte.

Elle a consulté un médecin légiste qui lui a prescrit un jour d’interruption totale de travail. Une enquête a été ouverte et confiée aux policiers de l’unité des atteintes aux personnes de la Rive droite.

Ces derniers sont parvenus à identifier le jeune homme de 15 ans qui avait filmé et diffusé les images. Il a été interpellé deux jours plus tard. Les deux jeunes filles, des adolescents âgées de 15 ans, qui ont frappé la victime ont, elles, été arrêtées mercredi 20 mars.

Convoqués devant le juge

Ces trois personnes ont reconnu les faits et ont reçu des convocations devant le juge des enfants. "Le fait de filmer et de diffuser ce type de vidéo est autant réprimé que les violences commises", prévient la police.

Le motif de cette affaire de "vidéolynchage" semble être une rancœur d’anciennes élèves de ce collège envers l’adolescente de 12 ans.

Une affaire similaire s’était déroulée, cette fois entre lycéennes, toujours à Toulouse, il y a plusieurs mois. Deux jeunes filles de 16 ans et 17 ans avaient tabassé une élève de 15 ans, lui occasionnant d’importantes blessures. Une vengeance sur fond de rivalité amoureuse qui avait valu à la victime six jours d’interruption totale de travail au sens légal du terme.

L’agression avait été filmée par un garçon de 17 ans et diffusée pour Snapchat. Cette fois aussi, conformément à la loi du 5 mars 2007 concernant ce type de faits, l’auteur de la vidéo avait été poursuivi pour complicité.

Voir les commentaires
L'immobilier à Toulouse

612 €

SANS FRAIS D'AGENCE - Quartier St Simon : à louer dans résidence neuve de s[...]

299000 €

À Toulouse (31500), maison à vendre de 4 pièces, 93 m² de surface. Son inté[...]

515 €

Capitole - RUE DU TAUR - Studio rénové en dernier étage comprenant une pièc[...]

Toutes les annonces immobilières de Toulouse
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?

Les commentaires (61)
occitan Il y a 8 jours Le 18/04/2024 à 10:40

sentiment d'insécurité selon le pouvoir, non, c'est la réalité que vivent les français, n'en déplaise au garde des sceaux ou des sots ?

LaMainDuKremlin Il y a 1 mois Le 22/03/2024 à 16:49

Ce pays est foutu , arrestation immédiates des 3 déchets et un an de maison de correction avec claques au moindre incident !

Albert31800 Il y a 1 mois Le 22/03/2024 à 12:03

Vous en avez entendu parler, ça s'appelle l'indépendance des juges.
Souvent (trop souvent) le juge va estimer "en son âme et conscience" qu'il faut de la mansuétude envers le délinquant, puisque celui-ci est d'abord une victime de la société! (c'est ce qu'ils apprennent à l'École de la magistrature).
D'où des supposées peines, comme rappel à la loi ou sursis à répétition malgré de multiples passages en Justice. Avec l'efficacité qu'on connaît.