À Caen, il est condamné pour violences conjugales pour la cinquième fois
Un homme, âgé de 60 ans, a été jugé, ce vendredi 29 mars 2024, en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Caen (calvados). Il était poursuivi pour des faits de violences sur son ex-compagne à Caen.
Au bout de sept années de vie avec sa compagne, dont les deux dernières très conflictuelles, ce sexagénaire décide, en novembre 2023, de mettre fin au Pacs qui les lie mais continue à l’héberger à Caen (Calvados). « Nous n’étions plus ensemble mais nous vivions sous le même toit », a indiqué l’homme.
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Quatre faits de violences sur conjoint
Le 4 janvier 2024, une dispute éclate au sujet d’une facture élevée d’électricité. Elle s’est énervée, a tapé sur la table. Alors, je l’ai prise à la gorge pour l’éloigner de moi car elle peut être très violente »,
poursuit-il. Il appelle la police pour qu’elle se calme
et envoie à la sœur de son ex-compagne plusieurs messages excédés, proférant des menaces de mort. Je n’aurais jamais pensé pouvoir avoir tant de haine envers quelqu’un
, avoue-t-il.
La police ne l’interpelle pas le soir des faits mais le convoque un peu plus tard. A la lecture de son casier judiciaire, des poursuites sont alors engagées contre lui. Parmi les sept condamnations qui y sont portées, quatre concernent des faits de violences sur conjointe : les trois premières sur deux femmes différentes, la dernière en 2018 sur son ex-compagne.
Relaxé pour les menaces de mort
À l’audience de comparution immédiate du tribunal judiciaire de Caen, ce vendredi 29 mars 2024, Me Fedeli, avocat du prévenu, estime que les messages à la belle-sœur ne sont pas des menaces. Ce sont des appels au secours d’un homme qui n’en peut plus ».
Le tribunal en convient et relaxe le prévenu des menaces de mort réitérées. Pour les violences sur conjoint, il le condamne à 12 mois de prison dont 6 mois sous sursis probatoire pendant deux ans. La partie ferme de 6 mois pourra être aménagée. Il a obligation de se soigner et interdiction de contacter son ex-conjointe et de paraître à son domicile. Il doit en outre mettre en place un suivi par le centre de prise en charge des auteurs de violences conjugales.