Comme le raconte Pasquale Nardone, les chercheurs ont examiné neuf types de médicaments progestatifs utilisés pour la contraception, le traitement de l’endométriose, de la ménopause et pour la procréation médicalement assistée.
"Cette étude de ce que l’on appelle le risque, questionnait si oui ou non, des corrélations existaient entre la prise de ces différents médicaments et l’apparition de ces tumeurs ?"
Et l’étude révèle ces chiffres :
Colprone est associée à un risque 3,5 fois plus élevé de méningiome. Le risque est multiplié par 2 avec le Surgestone et le Depo Provera est associé à un risque multiplié par 5,6.
"Ce genre de médicaments est donné à 74 millions de femmes est-il dit dans l’article […] Il y a d’autres analyses, toujours dans ce même article, où il montre que le stérilet ne provoque strictement rien. On peut donc faire un tri sur les médicaments ont un facteur de risque devient important et d’autres médicaments où le facteur de risque n’existe pas" précise Pasquale Nardone.
Il indique que sur le site de l’ANSM se trouve la liste des médicaments concernés. Leur utilisation plus ou moins prolongée a aussi été évaluée.
"On peut demander à son propre médecin car les molécules contenues dans ces progestatifs peuvent prendre des noms tels que l’acétate de cyprotérone. Il faut donc voir dans la liste des médicaments, et vérifier les molécules incriminées dans les médicaments que prend une femme".