Meurthe-et-Moselle : un septuagénaire écroué pour viol sur une fillette de 10 ans, dont il avait souvent la charge
Proche de la famille, le vieil homme prenait en charge la fillette les vendredis après-midi, et cette dernière restait parfois pour dormir avec lui. Présenté au parquet dimanche à l’issue de sa garde à vue, il a été écroué.
Des faits sordides, cruellement réalisés en cachette depuis plusieurs années. Un homme de 76 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire ce lundi pour viol, agression sexuelle et corruption de mineur sur une enfant de 10 ans, a indiqué le parquet de Nancy ce mercredi, confirmant une information de France Bleu.
L’homme, qui résidait dans un foyer pour personnes âgées à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle), a été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi dans sa chambre, suite à une alerte donnée par un veilleur de nuit. Ce dernier a entendu une discussion à caractère sexuel entre cet homme et une petite fille.
Les policiers se sont donc rendus sur place et ont découvert la petite fille, dissimulée sous une couette, ne portant qu’un t-shirt sur elle. L’enfant a déclaré aux enquêteurs avoir subi, à plusieurs reprises des attouchements sexuels et un viol de la part du septuagénaire.
Déjà condamné pour viol sur mineur
En garde à vue, l’homme - un ancien entraîneur de football - a reconnu les faits, débutés en 2022. Proche de la famille, le vieil homme prenait en charge la fillette les vendredis après-midi, et cette dernière restait parfois pour dormir avec lui. Présenté au parquet dimanche à l’issue de sa garde à vue, il a été écroué.
Le suspect était déjà connu des services de la justice. « Il avait été condamné le 2 mars 2004 par la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle du chef de viol sur mineur à la peine de 12 ans de réclusion criminelle, avec suivi socio-judiciaire pendant 5 ans et privation de tous les droits civiques, civils et de famille », a indiqué le procureur de la République François Capin-Dulhoste.
Une expertise psychiatrique a été réalisée, et a montré que le septuagénaire présentait un « trouble de la préférence sexuelle à composante pédophile », avec « un danger criminologique, sans altération ni abolition du discernement ».
Les investigations vont désormais se poursuivre sous le contrôle d’un juge d’instruction, qui s’attachera notamment à vérifier si le mis en cause a pu laisser d’autres victimes potentielles derrière lui.
