Le G7 affirme son «plein soutien» à Israël et condamne «unanimement» l'attaque de l'Iran
Les chefs d'État et de gouvernement du G7, actuellement présidé par l'Italie, se sont réunis ce dimanche 14 avril par vidéo-conférence, après l'attaque de l'Iran lancée contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche. Cette réunion, à laquelle ont aussi participé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel, a débouché sur un communiqué conjoint.
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Ce dimanche 14 avril, les dirigeants du G7 et ceux de l’Union européenne ont réaffirmé leur « condamnation ferme et sans équivoque » de l’attaque de l’Iran contre Israël et se sont accordés sur la nécessité de trouver une solution pour désamorcer les tensions entre l’Iran et l’État hébreu.
Dans son communiqué conjoint, le G7 exprime « sa pleine solidarité à Israël et à son peuple » et réaffirme son « engagement en faveur de sa sécurité ». Il fait part de sa « vive inquiétude sur l’Iran » qui « risque de provoquer une escalade régionale incontrôlable » et demande donc à toutes les parties un effort de modération, rapporte notre correspondante à Rome, Anne Le Nir.
L'Italie, qui assure la présidence tournante du G7 (groupe réunissant aussi les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et le Japon), a convoqué cette réunion après que le président américain, Joe Biden, a promis une réponse diplomatique coordonnée à l'attaque lancée par l'Iran.
With #G7 leaders, we unanimously condemned Iran’s unprecedented attack against Israel.
— Charles Michel (@CharlesMichel) April 14, 2024
All parties must exercise restraint. We will continue all our efforts to work towards de-escalation. Ending the crisis in Gaza as soon as possible, notably through an immediate ceasefire, will… pic.twitter.com/BIcrwDWxyV
Le G7 s'engage à « fournir plus d'aide humanitaire aux Palestiniens à Gaza »
Les dirigeants du G7, qui se sont entretenus pendant un peu moins d'une heure par visioconférence, ont appelé l'Iran à faire preuve de retenue. Alors que cette attaque massive fait craindre un embrasement régional, les chefs d'État ont conjointement « exigé que l'Iran et ses alliés cessent leurs attaques ». « Nous sommes prêts à prendre de nouvelles mesures maintenant en réponse à de nouvelles initiatives de déstabilisation », ont-il assurés.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a, dans un communiqué distinct, indiqué qu'une « réflexion » serait menée sur « des sanctions supplémentaires contre l'Iran (...) en particulier, sur les programmes de drones et de missiles », sans plus de précision pour l'heure.
Le G7 a également lancé un appel pour « mettre fin à la crise à Gaza par la cessation des hostilités et la libération des otages par le Hamas ». Il s’engage en outre à renforcer sa « coopération » en vue de « fournir plus d'aide humanitaire aux Palestiniens à Gaza », tout en « continuant à travailler en vue d'un cessez le feu immédiat et durable et de la libération des otages par le Hamas ». Le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, a par ailleurs annoncé que la situation au Proche-Orient sera le thème principal de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7, qui se tiendra à Capri du 16 au 19 avril.
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