Manahel AlOtaibi, professeure de fitness, blogueuse et militante des droits des femmes de 29 ans, est en danger. Détenue dans la prison d’al-Malaz à Riyad en Arabie saoudite depuis plus d’un an et demi, la jeune femme n’avait aucun contact avec sa famille depuis cinq mois. Le 14 avril, elle a pu faire savoir qu’elle était détenue à l’isolement et s’est plainte d’une jambe cassée, sans accès à des soins médicaux adéquats. Le régime l’accuse de tweets en faveur des droits des femmes, ainsi que d’avoir publié des photos d’elle sans abaya (un vêtement traditionnel féminin, qui consiste en une robe à manches longues) sur Snapchat. Elle doit être jugée par la Cour pénale spéciale (SCC), le célèbre tribunal antiterroriste connu pour mener des procès inéquitables et prononcer des peines sévères – peine de mort comprise.
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