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Nice : deux femmes passées à tabac pour des jupes «trop courtes», leurs agresseurs relâchés

Deux femmes ont été passées à tabac, dans la nuit de vendredi à samedi, dans le Vieux-Nice. Leurs agresseurs présumés, qui ont prétexté des jupes «trop courtes» pour motiver leur méfait, ont été relâchés.

C’est un retour difficile sur le lieu où ces deux couples et leurs amis se sont fait agresser. Dans la nuit de vendredi à samedi, vers 3h30 du matin, alors qu’ils marchaient dans les rues du Vieux-Nice, ils ont été pris à partie, d’abord par des insultes car les deux femmes portaient des jupes «trop courtes» selon les deux agresseurs, puis par des coups de pieds et de poing.

«On s’est fait agresser gratuitement par des gens alcoolisés dans le Vieux-Nice, on n'avait rien demandé, on rentrait chez nous. J’ai voulu séparer ces personnes-là, malheureusement que je sois une femme ou un homme à cet instant ils ne se sont pas posés la question», a témoigné Chloé, l’une des victimes, auprès de CNEWS.

Selon l’avocat des victimes, les agresseurs ont été relâchés ce lundi.

«On est contraints et forcés de se faire insulter et agresser»

Encore sous le choc, ils ne comprennent toujours pas pourquoi autant de violence. «J’ai des copines qui sont assez jolies et qui aiment mettre des robes sexy, courtes ou même être en jean et qui aiment s’habiller mais visiblement ça peut gêner certaines personnes. On est contraints et forcés de se faire insulter et agresser pour ne pas finir à l’hôpital ou entre quatre planches», a déploré Anton, autre victime qui a porté plainte.

Alors que l’ami d’Anton était inconscient sur le sol, une jeune infirmière de 19 ans a tenté de porter assistance avant l’arrivée des pompiers, mais les agresseurs lui ont aussi asséné un coup de pied en plein visage. Elle souffre aujourd’hui d’une fracture de la mâchoire.

«Cette jeune fille a eu le courage de venir et malheureusement elle en a fait les frais», a déclaré Chloé. Les agresseurs quant eux, ont été immobilisés à quelques mètres de là par des témoins de la scène, avant d’être interpellés par une unité de la BAC.

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