« Il faut sauver nos enfants » : le constat alarmant du président de la commission écrans

Le rapport, remis ce mardi au gouvernement, préconise de limiter le plus possible les écrans chez les jeunes. Son coprésident, le professeur Amine Benyamina, détaille sa feuille de route. Il y a urgence à agir, insiste-t-il.

«Beaucoup de parents sont aujourd’hui perdus, pétris de culpabilité, en quête de conseils. Nous leur apportons un mode d’emploi, à eux de s’en saisir», détaille le professeur Amine Benyamina (ici en 2022). LP/Arnaud Journois
«Beaucoup de parents sont aujourd’hui perdus, pétris de culpabilité, en quête de conseils. Nous leur apportons un mode d’emploi, à eux de s’en saisir», détaille le professeur Amine Benyamina (ici en 2022). LP/Arnaud Journois

    Ce mode d’emploi, les parents l’attendaient depuis bien longtemps. Durant trois mois, dix experts — médecins, épidémiologiste, psychologue, professeurs de droit, représentant des enseignants… — ont planché sur le bon usage des écrans pour aiguiller les parents, perdus dans cet océan numérique. Leur rapport, commandé par le chef de l’État, a été remis ce mardi au gouvernement. Son président, le psychiatre addictologue Amine Benyamina, alerte sur l’hyperconnexion des enfants et les conséquences sur leur santé et leur avenir.

    Durant trois mois, vous vous êtes penchés sur l’impact des écrans sur les enfants. Comment avez-vous procédé ?