D’après une étude IFOP réalisée en 2023 pour les Glorieuses, plus de quatre femmes sur dix (41%) sont victimes de violences conjugales dites « économiques » dans leur vie. Et une sur quatre (23%) indique en subir de la part de leur partenaire actuel. Cela peut se traduire par une dépendance financière ou encore une rétention de la carte bleue.
Ce vendredi 8 mars 2024, Journée internationale des droits de la femme, la Caisse d’Épargne a annoncé mettre en place un dispositif permettant aux femmes victimes de violences conjugales d’ouvrir un compte personnel et gratuit.
À lire aussi
Une initiative présente en Bretagne et dans les Pays-de-la-Loire
Pour l’instant, ce système n’est effectif que dans les banques Caisse d’Épargne Bretagne Pays de Loire.
Il se matérialise sous la forme d’un compte bancaire personnel, pouvant être ouvert sur simple appel téléphonique. La personne peut en disposer durant deux ans, avec une autorisation de découvert à hauteur de 300 € sans frais.
Lancé dans le sillage de la loi Létard (votée en 2023), ce dispositif sert deux objectifs essentiels aux victimes de violences : il leur permet une marge de manœuvre financière pour envisager un départ du foyer mais aussi de pouvoir toucher leurs prestations sociales sans que le conjoint puisse y accéder.
En parallèle, selon la banque, une équipe de 11 conseillers de la Caisse d’Épargne Bretagne Pays de Loire est « mobilisée pour apporter une écoute et des réponses adaptées à ces personnes en difficulté ».
Contactée par actu Nantes, la Caisse d’Épargne a indiqué que le but est, qu’à terme, ce système ouvre partout en France.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.