Aurélia, brûlée vive à Trénelle : son ancien compagnon condamné à 30 ans de prison

Après trois jours de procès devant la cour d'assises de Fort-de-France, Johann Cupit a été déclaré coupable du meurtre de son ancienne compagne, morte brûlée dans une maison de Trénelle en novembre 2019. L'homme a écopé de 30 ans de réclusion criminelle.
La tension à la sortie de la salle d'audience de la cour d'assises en fin de journée ce jeudi témoigne de l'intensité des débats qui s'y sont déroulés pendant trois jours. La cour d'assises, en milieu de soirée, a finalement décidé de le déclarer coupable. Il a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle, cinq ans de suivi socio-judiciaire et 15 ans d'interdiction de port d'arme. A l'énoncé du verdict, l'une des soeurs d'Aurélia a fondu en larmes. L'accusé est lui resté stoïque en entendant sa condamnation.
Depuis mardi, la cour d'assises de Fort-de-France a tenté de comprendre comment Aurélia Biron, 22 ans, a perdu la vie dans ces effroyables circonstances. Cette jeune femme a succombé à ses gravissimes brûlures après l'incendie d'une maison quartier Trénelle le 10 novembre 2019 où elle se trouvait. La projection des photographies au cours du procès de son corps entièrement brûlé sur la table du médecin légiste ont laissé des traces dans toutes les têtes. Les débats se sont principalement orientés sur l'origine exacte de ce feu qui a coûté la vie à la jeune femme. S'agit-il d'un accident ? Ou a-t-elle été aspergée d'un liquide inflammable la brûlant sur la quasi totalité du corps ?
Depuis le départ, Johann Cupit, 36 ans, lui aussi blessé le soir des faits, assure que le feu est parti d'une bougie entrée en contact avec un bidon d'essence. Il aurait jeté un appareil de jardinage et dans ce geste violent aurait fait tomber ce jerrican rempli de liquide inflammable. Une version des...
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