"Une situation de crise" : Laurent Wauquiez propose un "pacte législatif" pour lutter contre les blocages à l’Assemblée nationale

  • La droite Républicaine pose ses conditions.
    La droite Républicaine pose ses conditions. MAXPPP - Alexis Sciard
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MIDI LIBRE

Lors d’une prise de parole à l’Assemblée ce 22 juillet 2024, Laurent Wauquiez, président du groupe la Droite Républicaine a proposé un "pacte législatif" pour éviter une situation de blocage.

Alors que la gauche n’a toujours pas de nom à proposer pour le poste de Premier ministre, Laurent Wauquiez, aux côtés de Bruno Retailleau, a proposé ce 22 juillet un "pacte législatif" pour éviter les blocages.

"On a une situation de crise avec un pays qui ne peut pas attendre", a déclaré Laurent Wauquiez aux côtés de Bruno Retailleau.

Un pacte législatif plutôt qu’une coalition

Cette liste de lois, élaborée durant ces dernières semaines, serait ainsi votée par le groupe de droite, sans pour autant qu’il entre dans un "pacte de gouvernement", précise Laurent Wauquiez.

Selon Public Sénat, le pacte porterait sur différents sujets tels que le pouvoir d’achat, les finances publiques, la sécurité, l’immigration….

Laurent Wauquiez s’est alors adressé à tous les gouvernements "qui se saisiront de ce pacte législatif", sans toutefois nommer quelqu’un.

Laurence Tubiana renonce à être candidate

Ce 22 juillet, la diplomate du climat Laurence Tubiana, dont le nom avait été proposé par le Parti socialiste pour être Première ministre du Nouveau Front populaire, a annoncé sur le réseau social X (Twitter), qu’elle renonçait à être candidate au poste de Premier ministre.

L’occasion de rappeler que si son nom et, donc, désormais, sa candidature, sont portés par le parti socialiste, les écologistes et le parti communiste, il n’en va pas ainsi pour les Insoumis qui la réfutent.

Trop modéré, ou par trop "Macron-compatible", selon les versions entendues du côté de La France insoumise. Elle, affirme avoir "refusé trois ou quatre fois d’entrer au gouvernement sous Emmanuel Macron, car j’étais en désaccord avec sa politique".