Entretien

Kamel Daoud : « On est construit par sa culture mais on reste acteur de son histoire »

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Kamel Daoud revient avec un nouveau roman, Houris. Le Franco-Algérien assume son regard décalé sur le monde arabo-musulman et la France.
Kamel Daoud revient avec un nouveau roman, Houris. Le Franco-Algérien assume son regard décalé sur le monde arabo-musulman et la France. RICHARD DUMAS pour la croix l'hebdo
Récompensé du prix Goncourt, lundi 4 novembre, pour son dernier roman, Houris, l’écrivain et chroniqueur Kamel Daoud revient pour nous sur son parcours. Le Franco-Algérien assume son regard décalé et décapant sur le monde arabo-musulman et la France. Rencontre avec un intellectuel refusant les facilités de penser.
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La Croix L’Hebdo : Kamel Daoud, vous dispensez actuellement un cours d’écriture à Sciences Po Paris que vous avez inauguré par ces mots : « La littérature est le contraire du destin. » Qu’entendez-vous par là ?

Kamel Daoud : La littérature, c’est l’affirmation du libre arbitre. Les romans sont à la fois angoissants et stimulants en ce qu’ils nous confrontent à l’ambiguïté, à l’irrésolu, à ce qui manque de réponse évidente. En cela, ils sont le contraire du destin, qui est techniquement écrit avant que l’auteur ne vienne au monde.

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