La Croix L’Hebdo : Kamel Daoud, vous dispensez actuellement un cours d’écriture à Sciences Po Paris que vous avez inauguré par ces mots : « La littérature est le contraire du destin. » Qu’entendez-vous par là ?
Kamel Daoud : La littérature, c’est l’affirmation du libre arbitre. Les romans sont à la fois angoissants et stimulants en ce qu’ils nous confrontent à l’ambiguïté, à l’irrésolu, à ce qui manque de réponse évidente. En cela, ils sont le contraire du destin, qui est techniquement écrit avant que l’auteur ne vienne au monde.
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