Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Les Etats-Unis vont offrir un million de doses de vaccin contre la mpox à l’Afrique, annonce Joe Biden

La maladie virale se propage ordinairement de l’animal à l’homme, mais se transmet aussi entre humains lors de contacts physiques prolongés.

Le Monde avec AFP

Publié le 25 septembre 2024 à 10h10, modifié le 25 septembre 2024 à 10h56

Temps de Lecture 1 min.

Un lot de vaccins contre la mpox sur le tarmac de l’aéroport de Kinshasa, le 5 septembre 2024.

Les Etats-Unis vont offrir un million de doses de vaccin contre la mpox à des pays du continent africain où sévit cette épidémie, a annoncé mardi 24 septembre le président américain, Joe Biden, à la tribune de l’ONU à New York.

« Nous devons agir rapidement pour lutter contre l’épidémie de mpox en Afrique. Nous sommes prêts à promettre 500 millions de dollars pour aider les pays africains à faire face à cette épidémie, et nous donnons maintenant un million de doses du vaccin anti-mpox », a-t-il déclaré devant l’Assemblée générale des Nations unies. « Nous appelons nos partenaires à nous suivre » pour davantage de promesses de dons, a-t-il également lancé.

Première campagne de vaccination au Rwanda

La mpox, appelée auparavant variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme, mais se transmet aussi entre humains lors de contacts physiques prolongés, provoquant fièvre, douleurs musculaires et lésions cutanées. Elle peut parfois être mortelle. La recrudescence de la mpox sur le continent et l’apparition d’un nouveau sous-clade, le 1b, ont poussé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclencher mi-août son plus haut degré d’alerte mondiale.

La première campagne de vaccination contre la mpox a commencé la semaine dernière au Rwanda, selon l’agence sanitaire de l’Union africaine. Au total, 25 093 cas présumés de mpox et 723 décès avaient été signalés à travers le continent entre janvier et le 8 septembre, selon l’OMS. La République démocratique du Congo (RDC), épicentre de l’épidémie, a annoncé qu’elle commencerait sa campagne de vaccination le 2 octobre.

La Maison Blanche a précisé mardi que Washington avait déjà livré 10 000 doses au Nigeria en août et 50 000 à la RDC en septembre. La prochaine livraison, 300 000 doses, sera « immédiatement disponible » via Gavi, l’Alliance du vaccin et l’OMS, affirme l’exécutif américain, qui promet ensuite des livraisons par tranche jusqu’à un million de doses.

Jusqu’à présent, quelque 200 000 doses de vaccin ont été livrées à la RDC par l’Union européenne et environ 50 000, donc, par les Etats-Unis. La RDC compte quelque 100 millions d’habitants.

L’OMS a annoncé le 13 septembre avoir préqualifié le vaccin MVA-BN, permettant aux agences spécialisées de l’ONU, comme Gavi, l’Alliance du vaccin et l’Unicef, mais aussi des gouvernements d’accélérer les commandes. Ce vaccin fabriqué par le laboratoire danois Bavarian Nordic peut être administré aux personnes de plus de 18 ans en injection de deux doses à quatre semaines d’intervalle.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Contribuer

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.