Paris Appel à l'intifada : le militant pro-palestinien Elias d'Imzalène jugé fin octobre

Le 8 septembre, lors d'une manifestation, il avait incité les participants à « mener l'intifada à Paris, dans nos banlieues, dans nos quartiers ». Il sera jugé le 23 octobre pour provocation publique à la haine ou à la violence.

La rédaction avec AFP - 26 sept. 2024 à 14:40 | mis à jour le 26 sept. 2024 à 15:10 - Temps de lecture : 2 min
Elias d'Imzalène, au centre de la photo, lors d'une manifestation à Paris en juillet à Paris. Photo Sipa/Idir Hakim

Elias d'Imzalène, au centre de la photo, lors d'une manifestation à Paris en juillet à Paris. Photo Sipa/Idir Hakim

C'est le ministre de l'Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin qui avait signalé les faits au parquet de Paris, entraînant l'ouverture d'une enquête : le militant pro-palestinien Elias d'Imzalène sera jugé le 23 octobre à Paris pour provocation publique à la haine, après son appel à « mener l'intifada » en France lancé lors d'une manifestation début septembre.

« Mener l'intifada à Paris, dans nos banlieues, dans nos quartiers »

Fondateur du média Islam et Info, il avait été placé en garde à vue mardi dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre les personnes (BRDP). Placé ce jeudi sous contrôle judiciaire par un juge des libertés et de la détention, il sera jugé devant le tribunal correctionnel de Paris pour « provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion ».

Le 8 septembre, lors d'un rassemblement pro-palestinien place de la Nation à Paris, Elias d'Imzalène avait incité les participants à « mener l'intifada à Paris, dans nos banlieues, dans nos quartiers » pour que « bientôt Jérusalem » soit « libérée », selon une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.

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Le préfet de police Laurent Nuñez avait de son côté « mis en demeure » les déclarants du rassemblement de « s'expliquer sur les propos tenus lors de la manifestation », avaient indiqué ses services.  

Elias d'Imzalène a reçu le soutien de diverses structures dont le Parti des Indigènes et le NPA. La députée LFI Ersilia Soudais a indiqué sur X avoir exercé son « droit de visite » dans les locaux de la BRDP lors de la garde à vue du militant, lui exprimant « tout [s]on soutien » dans une vidéo.