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Revue de presse des Amériques

A la Une: en Uruguay, le cannabis en vente libre mais réglementée

Si la consommation de cannabis a été légalisée en Uruguay, elle est aussi réglementée.
Si la consommation de cannabis a été légalisée en Uruguay, elle est aussi réglementée. REUTERS/Andres Stapff
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Pour le président uruguayen José Mujica qui s’est battu pendant deux ans pour que la loi soit votée, il s’agit de lutter plus efficacement contre le trafic de drogue. « Ce qu’on essaye d’expérimenter, c’est un système qui permette de voler les marchés contrôlés par le trafic de drogue », a déclaré José Mujica.

Satisfaction du côté de l’organisation de droits de l’homme ProDerechos qui a été consultée pour la rédaction de cette loi, comme l’explique l’un de ses membres Camilo Collazo. « L’utilisation des ressources de l’État sera plus efficace. Les études et la réalité nous montrent que la politique de prohibition mise en œuvre jusqu’à présent a échoué. Au-delà du fait que nous fêtons cette victoire, cette nouvelle loi implique aussi une grande responsabilité. Nous savons que nous sommes le premier pays d’Amérique latine et un des premiers pays au monde qui lance cette voie. Nous avons la responsabilité de faire en sorte que cela se passe bien ».

« Le cannabis en vente libre en Uruguay » fait les titres de la presse

« Fumant du cannabis aux côtés du président Mujica », titre El Espectador d’Uruguay. Le correspondant du magazine canadien Vice a allumé en toute tranquillité un joint de cannabis pendant une interview avec le président José Mujica, qui en souriant lui a expliqué ce que signifiait pour lui la liberté. Des journalistes du monde entier se bousculent pour interviewer le président uruguayen qui a impulsé cette loi de dépénalisation du cannabis.

En revanche, 60 % d’Uruguayens y seraient encore opposés. La loi ne permet pas de conduire en ayant consommé du cannabis, souligne El Observador qui publie un article expliquant le système de contrôle qui sera mis en œuvre par les policiers municipaux.

Le Panama a un nouveau président, Juan Carlos Varela

Juan Carlos Varela, président élu du Panama, titre La Prensa, publiant une photo du nouveau président panaméen posant en famille. Cet ingénieur de 50 ans a été placé en tête de liste de l’alliance des Partis panaméen et populaire, il prendra ses fonctions le 1er juillet prochain pour une période de cinq ans. Il succède au milliardaire Ricardo Martinelli, dans ce petit pays de l’isthme qui bâtit la fortune de son élite grâce au canal de Panama.

Pour la première fois depuis longtemps, le scrutin était particulièrement serré pour ces élections à un seul tour. Parmi les sept candidats, le conservateur Juan Carlos Varela a donc remporté le scrutin avec 39,2 % des suffrages. Une surprise, écrit La Prensa, car il n’avait jamais été en tête dans les sondages. Dans son discours hier soir, il a promis un gouvernement d’unité nationale et d’œuvrer pour les plus pauvres. « Je ne vais pas permettre qu’alors que beaucoup de Panaméens n’ont pas d’accès à l’eau potable, qu’ils vivent dans des maisons avec le sol en terre, qu’ils n’ont pas accès à l’éducation ni aux services de santé dans un pays riche comme le nôtre, je ne permettrai pas qu’un seul centime des fonds qui appartiennent à ces 4 millions de Panaméens, soit dévié de son utilisation qui est celle de servir le peuple et de travailler unis pour permettre à tous les Panaméens d’améliorer leur quotidien ».

Réaction du Venezuela à l’élection de Juan Carlos Varela

Sur son compte Twitter, écrit Ultimas Noticias, le président Nicolas Maduro a félicité le nouveau président panaméen avec lequel il espère améliorer les relations diplomatiques, rompues depuis mars dernier lorsque le Panama avait demandé à l’OEA, l’Organisation des États américains, de sanctionner le Venezuela pour les violences contre les opposants.

Juan Carlos Varela, ancien vice-président de Ricardo Martinelli dont il était devenu un fervent opposant, avait fait du rétablissement des relations avec le Venezuela une de ses priorités durant la campagne électorale, explique El Universal.

De son côté, El Tiempo de Colombie précise que cette élection était considérée comme un référendum de la politique de Martinelli, saluant les investissements dans des infrastructures qui ont amélioré la qualité de vie des Panaméens. En revanche, ses opposants considèrent que Martinelli, de tendance autoritaire, a ouvert la porte à une corruption généralisée, et qu’il n’a pas respecté ses promesses de faire baisser le coût de la vie.

En Argentine, la population craint le chômage et la perte de revenus

Les Argentins craignent de plus en plus d’être happés par le chômage et sont minés par la baisse de leurs revenus, écrit Jorge Oviedo dans La Nación. 53 % de la population estime que la situation est mauvaise ou très mauvaise, selon le dernier indice général de prévisions économiques. Non seulement le pessimisme augmente, mais en plus aucune amélioration ne semble se profiler à moyen terme, écrit le journaliste. Une situation aggravée par le taux d’imposition considéré comme le plus élevé de la région, renchérit Clarín, selon les résultats d’un rapport de l’Institut argentin d’analyse fiscale diffusé hier.

Enfin autre information selon le journal La Nación : Daniel Vilte Laxi, un des inculpés pour le meurtre des Françaises Houria Moumni et Cassandre Bouvier à Salta en 2011, a reçu deux coups de couteau d’un autre détenu de la prison où il est incarcéré, dans l’attente de son jugement le 16 mai prochain. Il est actuellement hospitalisé.

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