Le maire de Port-Vendres visé par deux nouvelles plaintes

L'enquête se poursuit sur la Côte Vermeille, après la première plainte déposée par une femme de 22 ans en juin. Cette secrétaire de la mairie de Port-Vendres, en CDD jusqu'à la fin de l'année, accuse le maire, Grégory Marty, de l'avoir agressée sexuellement et de l'avoir harcelée. Elle est, depuis sa plainte, en arrêt maladie. Suite aux auditions des enquêteurs de la gendarmerie de Rivesaltes, le parquet de Perpignan confirme que deux nouvelles plaintes ont été déposées.

Passer la publicité

ⓘ Publicité

Revenir avant la publicité

La première émane d'une employée de la mairie, responsable du service animations et associations. Âgée d'une quarantaine d'années, elle décrit des faits récents de harcèlement sexuel et moral. Depuis sa plainte, la salariée est, elle aussi, en arrêt maladie.

Quant à la troisième plainte, déposée par une femme de 72 ans, il s'agit d'événements qui se seraient produits environ sept ans plus tôt, alors que le maire était encore conseiller municipal. La plaignante était élue à la mairie et elle affirme que Grégory Marty lui aurait fait des avances insistantes, allant jusqu'à tenter de l'embrasser de force. "Je lui ai mis ma main dans la figure, raconte-t-elle. Mais à l'époque, je n'en ai pas parlé pour ne pas faire d'histoires."

"Aucune réaction à ce stade de l'enquête"

Le maire de Port-Vendres, présumé innocent, n'a pas souhaité réagir à ces nouvelles accusations. Par la voix de son avocat Me Mathieu Pons-Serradeil, il affirme ne pas avoir été informé des deux nouvelles plaintes. "Nous ne souhaitons pas réagir à ce stade de l'enquête."

Grégory Marty avait passé près de deux jours en garde à vue en juillet. Toutefois, il n'a pas encore été réentendu par les enquêteurs à la suite des nouvelles plaintes.