"Je voulais lui faire peur" : photo de kalachnikov, menaces… Depuis la prison, l’homme fait vivre un calvaire à son ex-petite amie

  • L’homme comparaissait en comparution immédiate le 16 octobre.
    L’homme comparaissait en comparution immédiate le 16 octobre. DDM - Image d'illustration
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Y.L.

l'essentiel Un homme était jugé mercredi 16 octobre en comparution immédiate dans les Hauts-de-France. Après avoir été condamné pour avoir violenté sa compagne, il menaçait son ex-petite amie qui avait décidé de rompre avec lui depuis la cellule de sa prison.

Incarcéré à Annoeuillin (Nord) depuis deux ans et demi pour violences conjugales, un homme de 28 ans était de nouveau sur le banc des accusés mercredi 16 octobre rapporte La Voix du Nord. La raison ? Sa nouvelle rupture. Depuis sa détention, Ibrahim G. s’est remis en couple avec sa conjointe, au point qu’ils avaient prévu de se marier.

Mais en juin dernier, la future mariée a changé d’avis. Un choix que n’a pas supporté le détenu. Par la suite, il a passé près de 169 appels et envoyé plus d’une centaine de messages depuis la cellule de sa prison. Du harcèlement qui ne s’est pas arrêté là, le prévenu ayant également envoyé des photos d’une kalachnikov, accompagné d’un "quand je mets le pied dehors, sur Allah tu es morte".

"Elle m’avait brisé le cœur"

A la barre, Ibrahim G. a reconnu les faits rapportent nos confrères. "Je voulais lui faire peur comme elle m’a fait peur, j’étais frustré, elle m’avait brisé le cœur", a-t-il raconté. Les faits ont été qualifiés d’envoi de message et appel malveillants, ce qui a contrarié l’avocate de l’ex petite amie qui souhaitait que l’homme de 28 ans, au casier très chargé, – 24 mentions – soit poursuivi pour menaces de mort et harcèlement.

Le tribunal a suivi les réquisitions de la substitut de la procureure. Ibrahim G. a été condamné à 18 mois d’emprisonnement dont 6 de sursis probatoire ainsi que l’interdiction de rentrer en contact avec la victime durant trois années.