«Une honte» : Sophia Aram condamne un tweet de Sandrine Rousseau sur l’oppression des femmes iraniennes et afghanes

Un tweet de Sandrine Rousseau, sur l’oppression des femmes iraniennes et afghanes, a suscité un nouveau tollé sur les réseaux sociaux. « Notre corps, et tout ce que l’on met - ou pas - pour le vêtir, nous appartient. Force aux Iraniennes, aux Afghanes, à toutes celles qui subissent l’oppression », a écrit sur X la députée écologiste, en réaction au geste d’une jeune Iranienne qui s’est dévêtue devant son université de Téhéran. Un signe de contestation devenu viral, alors que le régime théocratique iranien impose aux femmes un code vestimentaire strict et le port du voile.

Son post n’a pas tardé à faire réagir la toile, à l’image de Sophia Aram : « Ce tweet est une honte. », a sévèrement réagi l’humoriste. En cause, comprend-on en filigrane : le fait de mettre dans le même sac l’oppression des femmes qui refusent de porter le voile islamique, comme en Iran et en Afghanistan, et les restrictions au port du voile dans certains pays occidentaux.

Le fond du message de Sandrine Rousseau a été critiqué par de nombreux internautes, certains y voyant « une honteuse instrumentalisation de la souffrance des Iraniennes pour faire la promotion du voile ».

Les internautes dénoncent une promotion du voile

« Mettre sur le même plan les filles qui se posent en martyres parce qu’on ne leur accorde pas le droit d’enfreindre les règles de la république au nom de leur micheton imaginaire et les vraies martyres iraniennes, qui en meurent, sous nos yeux, vous ne verrez pas plus dégueulasse », s’insurge une autre internaute sur X. D'autres rappellent, en outre, que Sandrine Rousseau avait déclaré : « Il y a plein de motivations pour porter un voile, et il y en a qui portent des voiles qui sont juste un embellissement en fait. »

Ce n’est pas la première fois que l’humoriste et la députée s’écharpent sur les réseaux sociaux autour de la question du voile. C’était déjà le cas cet été, lors des JO de Paris, à propos du port du voile d’une athlète néerlandaise sur un podium de remise des médailles : « Quand les gardien·ne·s de la révolution t’expliquent que tu n’as pas le droit de te moquer de la manière dont une athlète noue son hijab », avait notamment tancé Sophia Aram à l’encontre de Sandrine Rousseau, qui avait reproché à l’humoriste une blague sur le voile de l’athlète.