Les rituels du henné, utilisé pour des tatouages et des teintures, intègrent le patrimoine immatériel de l’Unesco
La candidature du henné était défendue par seize pays arabes, dont l’Algérie, l’Égypte, l’Arabie saoudite ou encore le Yémen.

Une pratique ancestrale mise à l’honneur. Le henné et les rituels qui y ont trait dans les pays arabes ont intégré le patrimoine immatériel de l’Unesco, a annoncé mardi l’organisation onusienne pour l’éducation, les sciences et la culture.
🔴 BREAKING
— UNESCO 🏛️ #Education #Sciences #Culture 🇺🇳 (@UNESCO) December 3, 2024
New inscription on the #IntangibleHeritage List: Henna: rituals, aesthetic and social practices, 🇦🇪, 🇩🇿, 🇧🇭, 🇪🇬,🇮🇶, 🇯🇴, 🇰🇼, 🇲🇷, 🇲🇦, 🇴🇲, 🇵🇸, 🇶🇦, 🇸🇦, 🇸🇩, 🇹🇳, 🇾🇪.
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Cette plante dont les feuilles sont séchées, broyées, puis transformées en une pâte, est employée pour tatouer notamment les avant-bras et les pieds de femmes participant à un mariage, mais aussi à teindre les cheveux ou encore porter chance aux bébés, explique l’agence onusienne.
« Le henné symbolise le cycle de vie d’un individu, de la naissance à la mort, et il est présent lors des grandes étapes de la vie de celui-ci », poursuit le texte défendant son inscription au patrimoine immatériel. Traditionnellement, l’application de henné est souvent accompagnée de chants ou de contes.
The Henna: rituals, aesthetic and social practices have been included on @UNESCO's #IntangibleHeritage list during the 19th session for the Intergovernmental Committee for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage.#SaudiMinistryOfCulture pic.twitter.com/ncZcpfOwKy
— Saudi Arabia Ministry of Culture (@mocsaudi_en) December 3, 2024
Le henné est utilisé au Moyen-Orient, en Afrique du nord, mais aussi en Asie du Sud. Sa candidature était défendue par seize pays arabes, dont l’Algérie, l’Égypte, l’Arabie saoudite ou encore le Yémen.
Un emploi datant de l’Égypte antique
Ses motifs et dessins peuvent varier selon les régions, avec des tatouages temporaires d’inspiration amazighe en Afrique du Nord, comparés aux motifs floraux plus audacieux de la péninsule arabique.
L’emploi du henné remonterait à l’Égypte antique. Les teintures ou tatouages utilisant cet élément peuvent durer de quelques jours à plusieurs semaines.
Le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel se réunit depuis lundi à Asuncion, au Paraguay. De mardi à jeudi, il doit statuer sur l’inscription de 66 nouveaux éléments – dont le henné –, présentés sous l’angle de traditions communautaires, selon l’Unesco.