À cause "d’un manque de personnel", l’hôpital fait patienter une future maman pendant 3 jours avant d’accoucher : privé d’oxygène, son bébé n’a pas survécu

Une nouvelle affaire présentée ce lundi devant la justice révèle de graves manquements à l’hôpital en Grande-Bretagne. Une erreur aux conséquences irréversibles, puisqu’une femme a perdu son bébé né l’avant-veille.

Pour Chelsea Wootton, le plan élaboré avec son gynécologue semblait plutôt bien établi avec un accouchement provoqué lors de sa 41ème semaine de grossesse. Malheureusement, Chelsea n’a jamais été avertie des dangers de dépasser ce stade.

Méconium

Le 24 août dernier, pensant être en avance, la voilà qui se présentait aux portes de l’hôpital de Birmingham. Mais face à "un manque de capacité hospitalière", elle était renvoyée chez elle le 26 août, précise la BBC. L’hôpital la sommait alors de revenir le lendemain. Mais deux heures, plus tard, elle perdait les eaux. Retour à l’hôpital, 60 heures plus tard.

Tout allait alors très vite. Chelsea demandait une césarienne qui lui était refusée, toujours pour les mêmes prétextes de manque d’effectifs. Or, sortie au forceps du ventre de sa mère, Ava-Lea (le bébé) s’est rapidement trouvée en détresse respiratoire. Il s’avère que des traces de méconium ont été détectées, un mauvais signe selon nos confrères. 35 heures après sa naissance, le cœur du bébé privé d’oxygène s’arrêtait de battre.

Devant la cour, l’hôpital a reconnu sa responsabilité. "Je ne suis pas sûr que nous nous remettrons un jour de ce qui s’est passé", a dit la maman.