Dans la ville de Combani, à Mayotte, le 15 décembre 2024. ©AFP - Handout / Securite Civile
Dans la ville de Combani, à Mayotte, le 15 décembre 2024. ©AFP - Handout / Securite Civile
Dans la ville de Combani, à Mayotte, le 15 décembre 2024. ©AFP - Handout / Securite Civile
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Bidonvilles détruits, population exsangue, télécommunications coupées. Le passage du cyclone a laissé place à la sidération et aux scènes de désolation à Mayotte où les secours s'organisent pour retrouver des survivants dans les décombres. Une tragédie pour le département le plus pauvre de France.

Nul n'est à même de dire ce soir combien le cyclone qui s'est abattu sur Mayotte a fait de victimes, tant les dégâts sont considérables, les urgences innommables. Il s'agit d'atteindre les poches de survie en débarrassant les axes routiers, parsemés d'arbres déchiquetés par les rafales de vent de plus de 200 km heure, de gravats de toutes sortes.

Soigner et alimenter en eau potable les populations les plus défavorisées, déjà soumises avant la tragédie, à de drastiques rationnements. Dans les zones reculées, la nourriture va manquer sous peu. Il faut imaginer des équipes de secours qui donnent les premiers soins dans des dispensaires sommaires, comme à Petite Terre. À Petite Terre, dévastée par l'œil du cyclone, où un bloc opératoire a été improvisé pour la chirurgie viscérale et la chirurgie orthopédique.

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Chaque recoin des locaux a été utilisé, là un lit, là une chaise, pour les blessures bénignes. La crainte des sauveteurs ? Les infections. Ils ont accueilli quantité de blessés souffrant de coupures et de traumatismes crâniens, heurtés, percutés par les tôles des bangas, projectiles tranchants une fois propulsés dans les airs.

Mamoudzou, capitale de Mayotte, avant et après le passage du cyclone.
Mamoudzou, capitale de Mayotte, avant et après le passage du cyclone.
© AFP - Satellite image ©2024 Maxar Technologies

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