«Il fallait que j’en viole une dans la rue» : un clandestin algérien accusé de plusieurs agressions sexuelles à Créteil

L’affaire a lieu en octobre 2022. Une magistrate arrive au tribunal de Créteil (Val-de-Marne), où elle exerce. Le Parisien relate qu’elle voit alors débouler Kamel. R sur sa droite. Elle croit d’abord à un vol et propose son téléphone. Mais l’agresseur n’est pas intéressé. Il aurait répondu : « Toi et moi, on va… », tout en faisant référence à un rapport sexuel en tapant ses paumes de main l’une contre l’autre.

Kamel. R la traîne au sol sur plusieurs mètres. À force d’être tirée par ses vêtements, la magistrate finit par se faire ôter une partie de son manteau et de son pull, et se retrouve en soutien-gorge. Alertés par les cris, deux hommes viennent porter secours à la victime. Le suspect quitte alors les lieux.

Mais ce n’est pas terminé. Quelques minutes plus tard, il s’en serait pris à de nouvelles femmes. Un témoin affirme l’avoir vu toucher la poitrine de deux d’entre elles. D’après le témoignage d’une victime au Parisien, Kamel. R s’est accroché à son bras et lui a dit : « Viens, sois ma femme ». Avant, de s’en prendre à une autre juste après.

« Je veux la baiser »

Ensuite, alors que l’agresseur est entravé par plusieurs passants en attendant la police, il aurait dit : « Il fallait que j’en viole une dans la rue ». Un autre témoin affirme également qu’il ne faisait que de répéter : « Je veux la baiser », en parlant d’une des femmes qu’il tentait d’agresser.

Plus de deux ans après les faits, cet homme de 24 ans de nationalité algérienne et en situation irrégulière est jugé à partir de ce lundi 20 janvier par la cour criminelle de Paris, pour des faits de tentatives de viol commis à l’encontre de plusieurs femmes en l’espace de quelques minutes.