Sur des friches sidérurgiques bordant la rivière Moselle, dans l'est de la France, une ambitieuse plateforme logistique et industrielle fluviale doit être aménagée pour devenir une base arrière des grands ports d'Anvers et de Rotterdam, avec des milliers d'emplois potentiels à la clé.

Le déficit commercial de la France s'est creusé en mars, atteignant 4,9 milliards d'euros, alors qu'il était revenu à 3,8 milliards en février, ont annoncé mardi les Douanes.

afp.com/Peter Parks

L'amélioration n'a pas été confirmée. Le déficit commercial de la France a atteint 4,9 milliards d'euros en mars, alors qu'il était revenu à 3,8 milliards en février, ont annoncé mardi les Douanes. Cette dégradation est due à un rebond des importations énergétiques et d'une poussée exceptionnelle des approvisionnements de l'industrie pharmaceutique. Le déficit cumulé des 12 mois achevés fin mars s'élève à 59,6 milliards, soit un peu mieux que les 60,8 milliards enregistrés sur l'année 2013.

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Les exportations n'ont que faiblement progressé en mars, à 36,4 milliards d'euros contre 36,2 milliards en février tandis que les importations augmentaient plus nettement, à 41,3 milliards contre 39,9 milliards le mois précédent.

Du côté des bonnes nouvelles, les ventes de produits pétroliers raffinés, de métaux, de véhicules automobiles, de machines industrielles et de matériel de guerre ont été "plus fermes" qu'en février. Par ailleurs, les expéditions de bijoux, d'oeuvres d'art et documentations techniques industrielles sont "ponctuellement élevées", précisent les Douanes.

Poussée exceptionnelle d'achats de produits pharmaceutiques autrichiens

"En revanche, les livraisons de produits agricoles (céréales) continuent de se replier", indique le communiqué. Les importations énergétiques ont rebondi à la faveur d'une reprise partielle pour les hydrocarbures naturels, dans un contexte d'activité de raffinage encore réduite et d'un achat exceptionnel de houille, selon les Douanes, tandis que les achats de produits raffinés ont accentué leur repli.

Les Douanes constatent une "poussée considérable" des approvisionnements pharmaceutiques "du fait d'une importation massive de principes actifs autrichiens". "Les hausses pour les automobiles, l'industrie navale, la téléphonie, les produits métalliques et les équipements industriels sont par ailleurs significatives et font plus que compenser le net repli des acquisitions de l'industrie aéronautique", explique le communiqué.

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