1000 km d’avion par jour… le trajet quotidien de Jhon Duran pour s’entraîner avec Al-Nassr

Transféré en janvier dernier de l’Aston Villa à Al-Nassr pour un montant impressionnant de 85 millions d’euros, Jhon Duran a pris une décision aussi étonnante qu’inattendue. Selon The Sun, le joueur va parcourir près de 1000 kilomètres chaque jour pour aller à l’entraînement, tout ça pour pouvoir vivre avec sa petite amie à Bahreïn. Le vol, d’une durée d’environ 1h20, sera un aller-retour quotidien entre Riyad, où se trouvent le centre d’entrainement et son domicile. Une situation loin d’être éco-responsable, mais qui répond à des raisons culturelles et personnelles profondes.

Un transfert à 76 millions d’euros et des conditions personnelles spécifiques

Après une saison remarquée avec Aston Villa (12 buts en 30 matchs), l’attaquant colombien, à seulement 21 ans, a choisi de rejoindre l’Arabie saoudite et son gigantesque contrat de 110 millions d’euros, net d’impôt avec Al-Nassr. Cependant, derrière cette décision professionnelle, une demande personnelle a fait parler d’elle : vivre à Bahreïn, plutôt qu’en Arabie saoudite. Ce choix découle de contraintes liées à la loi islamique, qui décourage la cohabitation des couples non mariés. Bien que cette règle ne soit pas systématiquement appliquée, Duran a préféré éviter les risques juridiques, notamment pour la location d’un logement.

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Il convient de noter que, contrairement à Duran, certains joueurs, comme Cristiano Ronaldo, n’ont pas eu à se soucier de cette règle. Bien que Ronaldo ne soit pas marié à Georgina Rodríguez, le couple a bénéficié d’une exception pour pouvoir vivre ensemble à Riyad, où il réside actuellement avec sa compagne.

Même si cette situation peut paraître extravagante, elle fait écho à un phénomène déjà observé chez d’autres joueurs européens, comme Steven Gerrard et Jordan Henderson, qui avaient également choisi Bahreïn comme point de résidence pendant leur passage en Arabie saoudite, bien que les installations d’El-Ettifaq se trouvaient à une heure de route.

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La situation de Duran, elle, s’avère bien plus exigeante. Ainsi, entre éco-responsabilité et luxe, Duran choisit de faire décoller son quotidien… à 1 000 kilomètres par jour. Un trajet qui, à défaut d’être vert, ne manque pas de briller.