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«Récupération», «collabo»… La députée LFI Ersilia Soudais fait scandale après son hommage aux otages israéliens

Après avoir accusé Israël de commettre un génocide à Gaza, Ersilia Soudais a rendu hommage aux otages israéliens, dont les membres de la famille Bibas, tués par des terroristes du Hamas. La sortie de la députée LFI fait vivement réagir.

Marianne Lecach
Ersilia Soudais.
Ersilia Soudais. © Chang Martin/SIPA

Ersilia Soudais fait l’objet d’une nouvelle polémique. Habituée à défendre la cause des Palestiniens et à accuser Israël de génocide à Gaza, la députée de La France insoumise (LFI) ) à cette fois rendu hommage aux otages israéliens tués par le Hamas.

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Le groupe terroriste palestinien a annoncé qu’il restituerait ce jeudi 20 février à Israël les corps de quatre otages retenus dans la bande de Gaza. Trois membres de la famille Bibas, enlevés lors de l’attaque du 7-Octobre, font partie des victimes : la mère Shiri et ses deux enfants, Ariel et le petit Kfir, âgé de 9 mois au moment de son enlèvement.

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« Prime à la médiocrité »

« Que Shiri, Ariel et Kfir reposent en paix, loin de la haine et des récupérations politiques », a écrit sur X Ersilia Soudais, mardi 18 février. Le message de la députée insoumise a fait bondir plusieurs personnalités médiatiques sur les réseaux sociaux. « Votre tweet est l’expression la plus parfaite, la plus aboutie, la plus ignoble, de ce qui peut être considéré comme de la "récupération politique" », a dénoncé le journaliste Benjamin Sire.

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Le fondateur d’Atlantico, Jean-Sébastien Ferjou, a lui aussi fustigé les propos d’Ersilia Soudais : « Il existe en enfer un lieu spécial pour les êtres humains aussi dépourvus de dignité que Mme Soudais. » Il a d’ailleurs rappelé que l’élue de gauche radicale avait invité à l’Assemblée nationale, le 9 novembre 2023, Maryam Abu Daqqa, membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une « organisation classée terroriste par l’UE et accusée d’avoir détenu la famille Bibas », a-t-il pointé.

« Il faut collectivement arrêter de donner une quelconque importance à Ersilia Soudais. La prime à la médiocrité a ses limites », a encore réagi l’analyste politique Rafaël Amselem. La journaliste Judith Waintraub a de son côté taclé sur CNews : « On ne peut pas mettre le mot "décence" et Ersilia Soudais dans la même phrase. » L’essayiste Amine El-Khatmi a enfin traité Ersilia Soudais de « collabo qui feint de pleurer alors qu’elle a invité à l’Assemblée nationale la patronne du FPLP, l’organisation terroriste qui a arraché Ariel, Kfir et leur maman à la vie ».

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