
La fillette avait 4 ans quand elle est arrivée à l’hôpital pour enfants de Houston, aux États-Unis, afin d’y recevoir un traitement hautement expérimental dans l’espoir de soigner le neuroblastome qui la rongeait. Jusque-là, la chimiothérapie et autres traitements classiques n’avaient pas enrayé ce cancer des cellules nerveuses, et le pronostic était mauvais, raconte Nature.
Près de 19 ans plus tard, elle est débarrassée de ce cancer et mère de deux enfants en bonne santé. Une “success-story” qui fait l’objet d’une publication scientifique dans Nature Medicine le 17 février. Il s’agit de “la plus longue rémission de cancer observée après un traitement par cellules CAR-T, modifiées génétiquement”, assure la revue britannique.
Ce type de traitement consiste à prélever des lymphocytes T (un type de globules blancs, des cellules du système immunitaire) du patient, puis à les modifier génétiquement en laboratoire pour les doter d’un récepteur appelé CAR (acronyme de chimeric antigenic receptor, “récepteurs antigéniques chimériques”). Ces lymphocytes T transformés sont réinjectés dans le sang du patient où ils sont capables d’identifier les tumeurs et de les éliminer. En 2022, une étude révélait que cette technique avait permis à deux

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