Une liste de «plusieurs centaines de personnes» aux profils «dangereux» va être présentée à l’Algérie, indique Bruno Retailleau
Le ministre de l’Intérieur a expliqué vouloir maintenir sa «ligne de fermeté» désormais «partagée par le gouvernement».
Passer la publicité Passer la publicité«Nous avons engagé le rapport de force avec l’Algérie», s’est réjoui Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, sur BFMTV ce matin. Mercredi soir, au sortir d’un comité interministériel consacré à l’immigration, François Bayrou a demandé à ce «que soit réexaminée la totalité des accords de 1968 et la manière dont (ils) sont exécutés» dans un délai d’«un mois, six semaines», sans quoi celui-ci serait dénoncé.
«Je ne veux pas être comptable d’une reproduction de ces faits à l’avenir», a expliqué le Vendéen à propos de l’attaque au couteau de Mulhouse, commise par un Algérien présenté quatorze fois à son pays. «L’Algérie ne respecte pas le droit international, ni la Convention internationale de 1994, ni les accords de 1994. Un ressortissant algérien doit être accepté par l’Algérie», a-t-il martelé.
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«Il y a sur la table les moyens d’une réponse graduée»
Bruno Retailleau compte maintenir sa «ligne de fermeté» désormais «partagée par le gouvernement». Le ministre veut présenter «aux Algériens une liste de plusieurs centaines de personnes, dont il est établi qu’ils sont Algériens, et qu’ils sont dangereux». «Ce sera l’épreuve de vérité», sans quoi, il ne «s’interdit rien». Une «réponse graduée» serait mise en place, de la remise en cause du déplacement sans visas pour les diplomates à celle de l’accord de 1968.
Le ministre de l’Intérieur veut même mettre sur la table «le respect des formalités administratives» par les commandants de bords d’Air Algérie. «Il y a sur la table les moyens d’une réponse graduée. L’hostilité vient de l’Algérie et de l’enfermement de Boualem Sansal », a-t-il rappelé. «Les entreprises françaises sont blacklistées de la commande publique algérienne, l’enseignement du français au primaire a été remplacé par celui de l’anglais, un refrain antifrançais a été rétabli dans l’hymne national et la coopération sécuritaire est quasiment arrêtée», a-t-il égrené.
«Faut-il que la France baisse la tête», s’est-il interrogé. «Aucune douleur de l’histoire ne donne de permis pour offenser la France». Quant aux critiques du Rassemblement national, premier parti d’opposition à l’Assemblée nationale, Bruno Retailleau n’en a cure. «Je deviens l’obsession du RN car il voit en moi un homme politique capable de dire à nos anciens électeurs qui nous ont quittés de revenir dans une maison commune. ça me donne au contraire une motivation supplémentaire pour continuer mon travail».
ricccco
le
A quoi ca sert, macron a dit qu'il n'etait pas question d'abroger le traité de 1968 et que, lui, jupiter, était en discussion avec Tebboune pour "reorganiser" le traité de 1994.....alors a quoi bon ? les autorités algeriennes doivent bien se marrer
LISIANTHUS83
le
Qu'ont-ils besoin d'annoncer ?
Qu'ils agissent et vite !
LISIANTHUS83
le
Monsieur MACRON se préoccupe de son élection à la tête de l'Europe qu'il veut voir fédérale et il se moque royalement du sujet algérien : "LES CHIENS ABOIENT, LA CARAVANE PASSE !"