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L'incident a eu lieu dans le contexte d'une escalade des tensions entre les Européens et la Russie alors que les États-Unis lâchent l'Ukraine. Dimanche 2 mars, un drone français Reaper a été la cible de trois approches dangereuses dans l'espace aérien international de la Méditerranée orientale menées par un chasseur Su-35 russe.
L'appareil télépiloté français, en mission de surveillance, a subi « trois passages successifs à grande proximité qui auraient pu entraîner la perte de contrôle du drone, attestant une volonté de restreindre la libre circulation aérienne dans les espaces communs », a dénoncé, ce mardi, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, sur son compte X.
Dimanche, un avion de chasse SU-35 russe a adopté un comportement dangereux à l’égard d’un drone Reaper français, en mission de surveillance dans l’espace aérien international au dessus de la Méditerranée orientale.
Trois passages successifs à grande proximité, qui auraient pu… pic.twitter.com/sAmMBNNjyU— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) March 4, 2025
Manœuvre d'intimidation
Si cette action « intentionnelle, non professionnelle et agressive n'est pas acceptable » selon le ministre, elle n'est pas rare. Les aviateurs russes sont habitués à mener ce type de manœuvre d'intimidation, parfois jusqu'à essayer de provoquer la chute des drones en larguant des leurres sur leur trajectoire.
Cela avait été le cas en juillet 2023 au-dessus de la Syrie contre des drones américains. Les avions français font aussi régulièrement les frais des tentatives d'intimidation du Kremlin… ou des libertés parfois prises par les pilotes des forces aérospatiales russes qui ont un peu trop envie d'en découdre.
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D'autres moyens sont utilisés par la Russie pour dissuader les forces de l'Otan de trop s'approcher des zones qu'elle considère comme stratégiques. En janvier 2025, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la marine nationale avait été visé en mer Baltique par le radar de conduite de tir d'une batterie antiaérienne russe.
En mer, les navires russes « illuminent » régulièrement les bâtiments de guerre de l'Otan avec leurs radars de conduite de tir, alors que, sur terre, des soldats occidentaux déployés dans les pays Baltes dans le cadre des mesures de réassurance reçoivent parfois, sur leur portable, des messages menaçant nominativement leurs familles ou leurs amis.
Le pire message est à porter au crédit de Watys.
Le seul commentaire intelligent est à porter au crédit de Daniel 94.
Que la prochaine fois le drone panique et rentre en collision avec le chasseur et les 2 vont au tapis. Au coût respectif... des aéronefs, le drone en sort gagnant et les pilotes russes se méfieront a l’avenir.