Le Hamas accepte de libérer un otage israélo-américain et de rendre quatre dépouilles
L'organisation accepte le plan américain pour une libération limitée, Netanyahou convoque une réunion d'urgence
Le Hamas a annoncé vendredi avoir "répondu favorablement" à la proposition américaine visant à libérer le soldat Idan Alexander, détenteur de la nationalité américaine, ainsi que les dépouilles de quatre otages ayant la double nationalité. Cette annonce marque une possible avancée dans les pourparlers de libération d'otages, après plusieurs semaines d'impasse. "Nous soulignons notre volonté d'entamer des négociations pour parvenir à un accord global, y compris sur la phase B, et appelons à obliger Israël à respecter pleinement ses engagements", a déclaré le groupe dans son communiqué. Suite à cette déclaration, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a convoqué une réunion d'évaluation de la situation.
Une source du Hamas impliquée dans les négociations à Doha a confié au journal saoudien "Al-Sharq" : "De nouvelles formules ont été convenues pour l'échange du soldat et des dépouilles, différentes de celles de la première phase. Les nouveaux paramètres prévoient une augmentation du nombre de prisonniers palestiniens libérés en échange de chaque soldat israélien capturé."
La proposition, présentée par Steve Witkoff, émissaire du président Donald Trump, prévoit la libération de trois à cinq otages vivants et de plusieurs dépouilles en échange de 50 jours de cessez-le-feu, pendant lesquels les négociations se poursuivraient. Israël, qui a reçu cette proposition, demande d'augmenter le nombre d'otages vivants à libérer.
Des sources proches de Witkoff soulignent son engagement profond dans ce dossier : "Son engagement envers la question des otages est très profond, il vient d'un endroit mystique, juif. L'esprit de son fils, décédé d'une addiction, plane sur sa mission. Il bénéficie du soutien absolu de Trump." À Gaza, 59 otages demeurent captifs, dont 24 officiellement considérés comme vivants. Israël maintient une pression sur le Hamas en suspendant l'aide humanitaire et en coupant l'électricité des usines de dessalement, une mesure contestée par certaines familles d'otages devant la Cour suprême.