"Je n’ai pas fait exprès, je me suis trompé" : un quinquagénaire condamné après avoir agressé sexuellement une adolescente de 16 ans qu’il a confondue avec sa conjointe

Publié le , mis à jour

Dans le Calvados, un homme de 50 ans a été condamné à 1 an de prison avec sursis pour une agression sexuelle sur une jeune de 16 ans. Lors de son procès, il se défend en affirmant l’avoir confondu avec sa conjointe.

Un homme de 50 ans a été condamné pour agression sexuelle sur une adolescente de 16 ans à Tourgéville, dans le Calvados, rapporte Le Pays d’Auge. Les faits remontent à 2022.

Ce soir-là, en prévision d’une sortie à la mer, l’homme et sa conjointe passent la nuit chez une amie. Parmi les invités figure une adolescente de 16 ans, cousine de la propriétaire.

Après une soirée festive, le quinquagénaire est le dernier à se coucher. Selon les témoignages recueillis par les gendarmes, il rejoint sa femme vers 23 h 30 dans leur chambre habituellement assignée. L’adolescente, quant à elle, dort sur un canapé installé sous l’escalier au rez-de-chaussée.

Peu après, la jeune fille entend l’homme descendre pour se rendre aux toilettes. Mais contre toute attente, il la rejoint sur le canapé, lui caresse les cheveux et pose une main sur son bas-ventre, par-dessus ses vêtements. Surprise, l’adolescente pousse un cri, provoquant la fuite immédiate de l’homme.

Une défense bancale

Ce n’est qu’un mois plus tard que la jeune fille et sa tante portent plainte à la gendarmerie de Pont-l’Évêque.

Face aux enquêteurs, le mis en cause nie toute intention malveillante. Il affirme avoir confondu l’adolescente avec sa femme. "Je n’ai pas fait exprès. Je me suis trompé, on dormait souvent sur le canapé", se défend-il, invoquant la fatigue, la distraction et l’alcool. Susceptible d’apporter du crédit à cette explication, la question posée par son avocate – le canapé était-il déplié ou non ? – n’aura pas de réponse.

Il réfute également être remonté dans sa chambre avant de redescendre, et maintient avoir seulement effleuré les cheveux et posé une main dans le dos, pensant s’adresser à sa conjointe. Ce n’est qu’en entendant le cri qu’il aurait pris conscience de son erreur.

Le tribunal n’a pas été convaincu par cette version des faits. L’homme a été condamné à 12 mois de prison avec sursis et à une interdiction d’exercer toute activité impliquant un contact habituel avec des mineurs pendant trois ans. Il devient également inéligible pour la même durée et est désormais inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS).

Il devra verser respectivement 1 500 € et 500 € à la plaignante et à sa mère pour leur préjudice moral ainsi que 1 000 € pour leurs frais d’avocat.

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Les commentaires (6)
Thaumasnot Il y a 6 jours Le 25/03/2025 à 11:04

@paul lisez également mieux. Sur le portail Google qui reprend l'article, il y a bien écrit "violé" dans l'exergue intégrant le lien, et l'article posté à 6h05 a été réédité à 9h17 soit après le commentaire auquel vous avez répondu, il est donc fort probable que le mot "viol" ait été remplacé par "agression sexuelle".
De rien, de rien...

Biancasirne Il y a 6 jours Le 25/03/2025 à 10:04

Encore un qui nie tout et trouve des excuses bidons. C'est inadmissible qu'il ne reste pas en prison, il aurait eu le temps de réfléchir.

BD.CGG66 Il y a 6 jours Le 25/03/2025 à 08:00

En prévision d'une sortie à la Mer !
Défense digne d'un 1er avril !
Heureusement qu'il y avait plusieurs personnes à proximité !
Plus de cinquante ans ! A classé dans la colonne des prédateurs !
Une condamnation trop laxiste !
Serai-ce rentrée dans les moeurs ?
N'est-ce pas messieurs !...?
Attention si je vous croise, je vous la coupe pour vous la faire avaler puis au final grillé sur des braises incandescentes pour bien éliminer les microbes et enfin donner en desserts aux chiens errants !