Société
"Je vais te violer" : cette célèbre journaliste dénonce le cyber-harcèlement dont elle est victime
Publié le 26 mars 2025 à 13:07
Par Léna C.
La journaliste Salomé Saqué a dû mettre en pause sa carrière en 2022, tant sa santé mentale était mise à mal par le cyber-harcèlement qu'elle subissait. Elle se confie à ce propos au magazine Marie-Claire.
"Je vais te violer" : cette célèbre journaliste dénonce le cyber-harcèlement dont elle est victime
La journaliste Salomé Saqué a dû mettre en pause sa carrière en 2022, tant sa santé mentale était mise à mal par le cyber-harcèlement qu'elle subissait. Dans les pages de Marie-Claire, la journaliste explique avoir fait face à des milliers de commentaires haineux sur les réseaux sociaux. Voilà quelques exemples des messages qu'elle recevait quotidiennement : "Wokiste de merde", "je vais te violer", "le jour de la purge on ne vous oubliera pas". Le cyber-harcèlement a fini par abimer sa santé mentale : "ça m'a provoqué des crises d'angoisse assez fortes", confie-t-elle. Au point d'avoir dû disparaître de la sphère médiatique le temps de quelques mois en 2022.
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Salomé Saqué, a une forte présence médiatique, et est suivie par des millions de personnes. Malheureusement, la journaliste chez Blast et autrice des livres Sois jeune et tais-toi et Résister fait depuis plusieurs années face à du cyber-harcèlement. Dans les pages de Marie-Claire, le 22 mars, la journaliste est revenue sur une période particulièrement éprouvante, durant laquelle la haine sur les réseaux sociaux a eu raison d'elle.

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Cette journaliste victime de cyber-harcèlement

"Wokiste de merde", "le jour de la purge on ne vous oubliera pas", "je vais te violer". Voilà le genre de commentaires insultants que la journaliste reçoit quotidiennement en ligne. Selon elle, ce harcèlement vient d'internautes appartenant à l'extrême droite. "Ce n'est pas un hasard si l'extrême droite utilise le cyber-harcèlement comme stratégie. Les plateformes sont un endroit où l'on peut "silencier" les gens", estime-t-elle dans les pages de Marie-Claire.

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Ce n'est pas la première fois que Salome Saqué se confie sur le harcèlement dont elle est victime. Le 19 novembre dernier, la journaliste prenait la parole sur son compte Instagram pour dénoncer le torrent d'insultes qu'elle recevait quotidiennement. En légende, elle écrivait :

"Être une femme sur les réseaux sociaux, c’est subir 27 fois plus de cyber harcèlement qu’un homme selon les chiffres de l’ONU. 73% des femmes journalistes ont dû faire face à de la haine en ligne, 1/3 d’entre elles envisagent d’arrêter leur carrière à cause de ça. On le dit, on le répète, et ça continue."

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Salomé Saqué se confie sur sa santé mentale

"C'est d'une extrême violence, on est seul face à ça", a regretté la journaliste auprès de Marie-Claire, avant de faire l'état de ses ressentis : "Moi ça m'a provoqué des crises d'angoisse assez fortes. J'aurais eu besoin de ne pas me sentir faible, incompétente et inapte à ce monde-là. Je ne comprenais pas pourquoi ça m'atteignait autant".

L'impact du cyber-harcèlement sur son moral est tel qu'en 2022, elle se retire des réseaux sociaux pendant plusieurs mois et repousse la sortie de son livre Sois jeune et tais-toi. "Elle a perdu pied. Elle s'est fait peur", témoigne la directrice littéraire des Editions Payot, Laure-Hélène Accaoui, auprès du magazine.

Depuis 2022, la jeune femme, qui continue à faire face au cyber-harcèlement, a semble-t-il trouvé des moyens pour se protéger mentalement et faire face à ce fléau. Dans son post Instagram de novembre dernier, elle avait tenu à rassurer ses abonnés à propos de son état de santé mentale : "Je vais très bien, j’ai la chance d’être très entourée et aidée par des personnes compétentes sur le sujet", avait-elle assuré. Avant de conclure : "Mais la plupart des femmes qui se lancent sur internet ne sont absolument pas préparées à subir ça."

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