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En voulant démontrer à quel point elle était victime d’une injustice, Marine Le Pen a surtout dévoilé, pour ceux qui en doutaient encore, le fond de sa conception autoritaire de la politique. En effet, à l’Assemblée nationale, mardi 1er avril, la leader d’extrême droite condamnée à cinq ans d’inéligibilité a osé ceci : «Comment vont-ils pouvoir défendre Monsieur Navalny ? Comment vont-ils pouvoir défendre l’opposant principal de M. Erdogan [tiens, là Marine Le Pen n’a pas retenu son nom, ndlr], qui est actuellement emprisonné, lorsqu’on empêche la favorite à l’élection présidentielle, par la voie d’une exécution provisoire, d’être candidate ?»
Eh oui, comment vont-«ils» pouvoir «défendre Monsieur Navalny ?» En fait, madame Le Pen, la question ne se pose plus, Monsieur Navalny est mort. Assassiné dans une prison russe par celui qui fut l’un des premiers à s’indigner de votre condamnation, Vladimir Poutine. Cette comparaison, destiné