Obsèques du pape François : pourquoi certaines reines seront-elles en noir, d’autres en blanc ?

Le principal suspect, âgé de 19 ans, a été dénoncé par son complice, pris de panique par la tournure sérieuse que prenait le projet terroriste. Les deux hommes ont été placés en détention provisoire.
Il a été pris de panique quand il s’est rendu compte du sérieux de l’acte. D’après les informations de Paris Match, obtenues auprès de sources concordantes, Mourad M., âgé de 19 ans, suspecté de vouloir mener un attentat interpellé à Dunkerque mardi dernier et inculpé pour participation à une association de malfaiteurs terroriste dimanche, a été dénoncé par son principal complice.
Hier, les deux hommes ont été mis en examen et placés en détention provisoire pour ces faits, a appris Paris Match du parquet national antiterroriste.
Quelques heures avant l’interpellation, lorsque les enquêteurs ont été prévenus d’une attaque potentiellement imminente par l’autre suspect né en 2005, ils se sont directement rendus à son domicile pour l’interpeller. Sur place, ils ont découvert un gilet fabriqué par ce dernier, dans lequel il y avait glissé « des pétards » pour voir ce que ça pouvait donner. Selon une source concordante, il avait ensuite prévu d’y mettre des explosifs.
L’objectif de ce suspect, connu pour des affaires de stupéfiants, était de commettre une attaque dans un lieu public pour « punir des mécréants », sans préciser les cibles. Cette attaque aurait été revendiquée au nom de l’État Islamique, sans qu’il n’y ait vraiment prêté allégeance.
Un troisième homme, né en 2003, a été inculpé pour non-dénonciation d’un crime terroriste et placé sous contrôle judiciaire, selon le parquet national antiterroriste. Désormais, les enquêteurs de la Sous-direction anti-terroriste (SDAT), qui mènent les investigations, vont creuser pour savoir s’il allait vraiment passer à l’acte et pour connaître les cibles.
Mi-mars, un adolescent de 17 ans, interpellé en Haute-Saône (centre-est), avait été inculpé et placé en détention provisoire, soupçonné d’avoir projeté une action violente « pendant le ramadan ».
Le 26 février, un homme algérien - qui présentait un profil « schizophrène », selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau - a lui aussi été inculpé pour assassinat terroriste et placé en détention provisoire, après avoir tué un passant à Mulhouse (est) et blessé six autres personnes.